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Titre du blog : rechercheparanormal
Auteur : rechercheparanormal
Date de création : 15-10-2010
 
posté le 19-10-2010 à 04:29:32

LES DOGONS

Démon
 
 
Les Dogons

Les grands prêtres des Dogons, une tribu africaine du Mali, connaissaient l’existence de certaines étoiles, notamment SIRIUS.. bien avant qu’elles ne soient détectées par nos télescopes modernes.

En 1950, deux anthropologues français, Marcel Griaule et Germaine Dieterlen, déclarèrent que Sirius B, bien qu’absolument invisible à l’œil nu, était depuis des siècles la clé de voûte céleste de la cosmologie des Dogons.

 

La mythologie des Dogons

Il y a environ 300 000 Dogons qui vivent sur un plateau rocailleux du Mali. On ne sait pas grand-chose de leur passé à part qu’ils sont arrivés sur le plateau de Bandiagara entre le XIIIe et XVIe siècle de notre ère.

Encore aujourd’hui, les Dogons vivent paisiblement dans leurs villages de pisés dressés face à la plaine du Niger.
Au pied de ces falaises escarpées, ce peuple vit au rythme des saisons, chacune étant honorée de danses rituelles.

Village Dogon.

Les Dogons pourraient être un peuple bien ordinaire si leur cosmogonie n’était pas si surprenante.

La vie des Dogons est imprégnée des mythes venus du fond des âges. Leur dieu créateur, Amma, a lancé des boulettes de terre dans l’espace, où elles se sont transformées en étoiles.
Amma a ensuite modelé deux poteries blanches symbolisant le Soleil et la Lune.

Masque de cérémonie.

Selon leur mythologie, Amma a tiré la Terre d’un boudin d’argile. Huit nommo, des petits génies aux yeux rouges et au corps vert sont nés de cette argile.
Ils ont donné naissance à huit familles qui sont devenues les huit tribus du peuple Dogon.

Ces mythes deviennent intéressants quand les Dogons affirment que les huit nommo viennent de Sirius.
De plus, les Grands prêtres savent depuis fort longtemps que Sirius est accompagnée d’une autre étoile, baptisée par les astronomes Sirius B.

Sirius. © Nasa

Ce qui est extraordinaire c’est que depuis plusieurs siècles, toute la cosmogonie des Dogons est commandée par Sirius B.
Or, cette étoile n’a été découverte qu’en 1836 et identifiée comme une naine blanche qu’en 1915.

Le savoir des Dogons

En 1931, deux ethno-anthropologues français partent s’installer dans ce qui était alors le Soudan français pour y étudier les Dogons.
Pendant 20 ans, Marcel Griaule et Germaine Dieterlen vont partager la vie des Dogons.

Après plusieurs années, les Dogons ont parfaitement accepté les deux français. En 1946, ils acceptent de leur expliquer leur cosmogonie.

Village Dogon.

Les sages de la tribu tracent alors sur le sol à l’aide de bâtons la voûte céleste telle qu’ils se la représentent.
Médusé, Griaule voit apparaître la constellation du Grand Chien et, gravitant autour, une étoile plus petite ainsi qu’un autre corps.
Cette étoile, confièrent-il au scientifique, met 50 ans pour faire le tour de Sirius. Pour fêter cet évènement, tous les 50 ans, ils célèbrent la fête de "Sigui", afin de régénérer le monde.

Pour figurer cette petite étoile, les Dogons ont choisi l’objet le plus petit dont ils disposent : la graine de la variété fonio du millet, céréale qui constitue leur principale nourriture.
Dans leur langue, « Po Tolo (Sirius B) est de taille minuscule mais très lourde.

Jour de Marché

On sait depuis 1920 que les naines blanches, des étoiles en train de mourir, bien que petites, ont une incroyable densité.

Quand les deux scientifiques ont demandé aux prêtres d’où ils tenaient ces connaissances, ils ont été formels :

« Des créatures amphibies ont atterri sur la Terre il y a fort longtemps. Elles ont transmis ce savoir à quelques initiés.
Ces créatures, les nommo, sont les Guides de l’Univers, les pères du genre humain.
»

Art Dogon.

Les Dogons dessinent un peu partout des figures qui évoquent l’arrivée des nommo sur Terre. Ils sont d’ailleurs très précis quant à l’atterrissage de l’arche. Cette dernière s’est posée au nord-est du pays dogon, près de l’endroit d’où les Dogons sont partis pour venir s’installer sur les plateaux.

Il est évident que, comme dans tous les mythes, les symboles sont omniprésents, ce qui ne rend pas facile l’interprétation de chaque élément.

Ce qui est certain, c’est que les connaissances des Dogons en astronomie dépassent largement leurs capacités d’observation ou de calcul.

Les Dogons et l’astronomie

Peu après, Griaule découvrit que les Dogons avaient bien d’autres connaissances en astronomie.
Ils savaient, par exemple, que JUPITER.. a quatre satellites principaux. Ils savaient que a SATURNE ..des anneaux, quela TERRE.. tourne autour du SOLEIL..et que les étoiles sont des corps en mouvement perpétuel.

Masque de danse

Ils savaient également que la Lune est une planète morte. Depuis des générations, les prêtres enseignent que la Voie Lactée est animée d’un mouvement en spirale, auquel participe notre système solaire.

Un autre fait étrange, ils affirment que Sirius serait accompagnée, non pas d’une étoile mais de deux étoiles.
Nous savons que Sirius B existe mais, à ce jour, aucune Sirius C n’a été détectée.

Si un jour, on découvre cette deuxième étoile, invisible à l’œil nu, le savoir des Dogons serait spectaculairement confirmé.

Danse rituelle.

La grande question qui se pose depuis maintenant 1976, année de la parution de l’ouvrage de Robert Temple « Le Mystère de Sirius », est :

De qui les Dogons tiennent-ils leur savoir ?

Les hypothèses sur le mystère des Dogons

L’hypothèse d’extraterrestres souhaitant partager leur savoir avec les Dogons ne semble pas très sérieuse.

Bien sur, la description que font les prêtres depuis plusieurs centaines d’années de l’arrivée de cette « arche » est assez troublante.
« En descendant, l’arche a fait retentir un bruit terrible, qui a fait trembler les pierres »
Robert Temple ajoute qu’ils font également allusion aux immenses colonnes de poussière qui s’élevaient dans le ciel.


Les Dogons se sont transmis cette légende oralement de génération en génération et ils s’expriment sous une forme mythique et symbolique.
Il est donc difficile d’en faire une interprétation rationnelle.

Suite à la parution du livre de Robert Temple qui montre beaucoup d’audace dans ses conclusions, les prises de position se sont succédées.
Si ce scientifique croit à l’hypothèse extraterrestre, ce n’est bien sûr pas le cas de tous ses confrères.


Pour certains, ce savoir s’expliquerait d’une manière très simple. Les Dogons ont été soumis à l’école laïque dès 1907 par les Français.
Leurs connaissances proviendraient donc tout simplement de notre propre civilisation.

Cet argument, très rationnel, ne tient malheureusement pas l’analyse. En effet, le savoir des Dogons est très ancien et se transmettait bien avant le début de la colonisation.
De plus, il est très peu probable que les instituteurs enseignaient l’astronomie et encore moins les raisons anormales du pouvoir d’attraction de Sirius B.

Maisons à flancs des rochers.

L’autre hypothèse est déjà beaucoup plus plausible. On sait que dès la plus haute Antiquité, les peuples proches-orientaux se passionnaient pour l’astronomie.

Les Dogons n’étaient pas une tribu isolée. Leurs villages bordent les grandes routes commerciales qui reliaient autrefois l’Afrique occidentale à l’ancienne Egypte.
Ils sont établis au sud de Tombouctou, siège d’une université qui, il y a 400 ans, était l’un des grands centres intellectuels de l’Islam.

Maison familiale 

Des échanges culturels ont donc forcément eu lieu. Il est donc possible que par l’intermédiaire des Egyptiens, une partie des connaissances des peuples de la Mésopotamie et même de Grèce soit parvenue jusqu’aux Dogons.

On constate d’ailleurs que Sirius apparaît souvent dans les mythologies antiques. Cela n’a rien d’étonnant car après tout, c’est l’étoile la plus brillante de notre ciel. Les Egyptiens connaissaient bien cette étoile car elle était liée aux premières inondations du Nil.

Dans la mythologie grecque, plusieurs légendes font référence à des créatures amphibies, mi-poissons, mi-hommes.
Les Babyloniens y font également référence. D'ailleurs, la plupart des mythologies et notamment grecque mettent en scène de nombreux MONSTRES..


Il y a-t-il eu mélange des différents mythes ?

Et qu’en est-il de Sirius B, qui elle est invisible à l’œil nu ? Certains avancent l’hypothèse que dans des temps plus reculés, cette naine blanche brillait suffisamment pour être vue et étudiée avec des instruments rudimentaires.

Effectivement, de nombreuses civilisations aujourd’hui disparues, avaient de bonnes connaissances en astronomie.

Cette dernière hypothèse n’explique pas tout mais apporte des éléments sérieux à ce dossier. Si un jour, il s’avérait que Sirius C existe bien alors il nous faudrait envisager d’autres hypothèses.

 

Références bibliographiques

The Sirius Mystery (Le Mystère de Sirius), Robert K.G. Temple, Royal Astronomical Society of Great Britain, 1976.
La cosmogonie des Dogon: L'Arche du Nommo
, E.Guerrier, Robert Laffont, 1975
Au cœur des étoiles et galaxies, éditions Hachette 2004



 

 
 

Commentaires

Karah le 23-10-2010 à 07:54:18
J'avais entendu parler de cette tribu et de son lien avec Sirius.

Merci pour ces infos très intéressantes ainsi que les photos très jolies.

bonne journée