Dans 
                                l’univers inexpliqué du paranormal, 
                                les auto-stoppeurs fantômes occupent une 
                                place de choix. Les cas d’apparitions d’auto-stoppeurs 
                                qui s’avèrent après coup être 
                                des fantômes sont si nombreux qu’il 
                                est impossible de tous les citer.
                                Ces fantômes modernes semblent être 
                                liés à de tragiques accidents de 
                                la route. Le nombre très important de témoignages 
                                a amené certains spécialistes du 
                                paranormal à étudier ces apparitions 
                                spectrales.
                                Ces fantômes semblent être selon les 
                                cas soit protecteurs, soit au contraire la cause 
                                d’accidents.
                                Il faut croire que ces faits sont pris au sérieux 
                                par les autorités puisqu’en Norvège, 
                                des mesures ont été mise sen place 
                                pour mettre en garde les automobilistes contre 
                                un fantôme maléfique.
                                Cette auto-stoppeuse serait le messager d’un 
                                terrible accident imminent. Pour prévenir 
                                de ses méfaits, des panneaux de signalisation 
                                ont été installés avec un 
                                triangle rouge contenant le dessin d’un 
                              fantôme.
La Dame Blanche de la RN 90
Une nuit du mois de mai 1982, Maurice D. roulait sur la RN 90, qui va de Grenoble à Chambéry, lorsque, tout à coup, sous la pluie battante, la lumière de ses phares accrocha une silhouette féminine au bord de la route, toute de blanc vêtue. L'inconnue ne portait qu'une robe légère, ses cheveux blonds tombaient en longues mèches détrempées sur ses frêles épaules nues. Maurice ralentit, et prit cette curieuse auto-stoppeuse à son bord. Elle dit rentrer chez elle, à Chapareillan, 3 km plus loin.
Tout 
                                en conduisant, Maurice discutait avec sa charmante 
                                passagère, lorsque, soudain, la jeune fille 
                                l'avertit : "Attention, nous arrivons au 
                                virage du mont du Furet, c'est un endroit dangereux!". 
                                Maurice prenait cette route plusieurs fois par 
                                semaine, aussi tenta-t-il de rassurer sa passagère. 
                                Mais celle-ci, d'une voix brisée par la 
                                terreur, insista : "Il y a sept ans, une 
                                jeune fille a raté ce virage à moto 
                                et elle est morte !". 
                                Ne voulant pas effrayer davantage la jeune femme, 
                                Maurice ralentit et tourna la tête pour 
                                rassurer sa passagère d'un sourire. A sa 
                                grande stupeur, le siège était vide 
                                ! 
                                Incrédule, il s'arrêta pour fouiller 
                                la voiture, y compris le coffre, et retourna en 
                                arrière pour inspecter la route.
                                Rien. Il n'était pourtant pas le premier 
                              à qui une telle aventure était arrivée.
En 1975, une jeune fille s'était tuée sur le pont du Furet. Depuis, nombreux sont ceux qui ont pris à bord de leur véhicule celle que l'on appelle dans la région la Dame Blanche de la RN 90.
Parmi 
                                eux, un médecin dont le témoignage 
                                est encore plus incroyable. En 1977, cette nuit 
                                là, il pleuvait encore. Le médecin 
                                avait lui aussi pris en auto-stop une jeune fille 
                                sur la RN 90. Cette fois, sa passagère 
                                ne s’évapora pas et il l’a 
                                ramena jusqu’à son domicile.
                                Il lui prêta son parapluie puis attendit 
                                qu'elle le lui rapporte. Comme elle ne revenait 
                                pas, il se décida à sonner à 
                              la porte de la maison où il l'avait déposée. 
Une vieille femme vint lui ouvrir, mais lui assura que sa fille unique était morte deux ans plus tôt, dans un accident de la route. Incrédule, l'homme insista et décrivit la jeune fille. La vieille dame lui montra alors une photo : c'était bien la jeune fille qu'il venait de quitter.
"Fantômes, ces spectres qui nous hantent", in Le Nouveau Détective # 452 - FacteurX # 20
 La femme disparue
 
                                La femme disparue
Par une belle soirée de mars 1978, le brigadier Dawie van Jaarsveld roulait à moto sur la route de Barandas à Willowmore, près de Uniondale, Afrique du Sud.
Il aperçut une jeune autostoppeuse brune et s'arrêta pour l'emmener. Quinze kilomètres plus loin, il sentit soudain une secousse. Regardant par-dessus son épaule, il s'aperçut que sa passagère avait disparu. Horrifié à l'idée qu'elle avait pu tomber, il fit aussitôt demi-tour. Il ne retrouva que le casque qu'il lui avait prêté, attaché au porte-bagages !
Deux 
                                ans auparavant, Anton Le Grenge l'avait rencontrée 
                                au même endroit. La jeune femme faisait 
                                du stop. En démarrant, il s'avisa qu'il 
                                ne lui avait pas demandé où elle 
                                allait. II tourna la tête et découvrit 
                                le siège vide. 
                                Le Grenge raconta son histoire à la police 
                                d'Uniondale. Un officier de police retourna avec 
                                lui sur les lieux. Tous deux virent alors la portière 
                                de la voiture s'ouvrir, comme si quelqu'un d'invisible 
                              en sortait. 
Simultanément, ils entendirent un hurlement. Dawie van Jaarsveld et Anton Le Grenge identifièrent tous deux leur passagère comme étant Maria Roux, une jeune femme morte dans un tragique accident en avril 1968.
Source : L'Encyclopédie de l'astrologie - L'Inexpliqué, p. 235
 L'auto-stoppeur silencieux
 
                                L'auto-stoppeur silencieux
Un soir d'octobre 1979, Roy Fulton, un poseur de moquette, revenait chez lui après un match de fléchettes à Leighton Buzzard, en Angleterre. Comme il s'approchait du village de Stanbridge, il s'arrêta pour recueillir un jeune auto-stoppeur. Lorsque Fulton lui demanda où il se rendait, le jeune homme se contenta de montrer la route.
Fulton 
                                pensa qu'il était peut-être sourd-muet 
                                et conduisit en silence. Après avoir roulé 
                                pendant 3 kilomètres, il se dit qu'une 
                                cigarette aiderait peut-être à briser 
                                la glace; il se tourna pour en offrir une à 
                                son passager.
                                Le siège était vide. Le jeune homme 
                                avait disparu d'un véhicule se déplaçant 
                                à une vitesse régulière de 
                                60 kilomètres à l'heure et dont 
                                la porte n'avait à aucun moment été 
                                ouverte. Fulton se rendit directement jusqu'à 
                                son bar habituel, où il raconta son histoire. 
                                Le patron du bar et la police de Dunstable ont 
                                dit plus tard croire qu'il était arrivé 
                                quelque chose d'étrange à Fulton, 
                                et que son histoire était peut-être 
                              vraie. 
Source : Fortean Times, n° 34, hiver 1981.
 Etrange petit scout
 
                                Etrange petit scout
Le Dr Mike Barnes traversait le désert d'Arizona pour se rendre au lac Tahoe, lorsqu'il aperçut un petit garçon au bord de la route.
Vêtu 
                                d'un uniforme de scout et d'une casquette de base-ball 
                                rouge, celui-ci agitait frénétiquement 
                                les bras. 
                                Barnes s'arrêta et le garçon, visiblement 
                                en état de choc, le supplia : « S'il 
                                vous plaît, monsieur, pouvez-vous m'emmener 
                              ? »
Barnes 
                                accepta et, après quelques kilomètres, 
                                le garçon lui demanda d'emprunter une piste, 
                                puis un chemin de montagne. II conduisit ainsi 
                                durant plusieurs kilomètres, le garçon 
                                devenant de plus en plus agité. 
                                Près du sommet de la montagne, Barnes entendit 
                                des cris. Le petit garçon lui demanda de 
                                s'arrêter et pointa le doigt en direction 
                                du ravin. En se penchant, Barnes vit que les cris 
                                provenaient d'un car de ramassage scolaire qui 
                                avait fait une chute.
                                Grâce à son téléphone 
                                de voiture, le Dr Barnes a pu appeler des secours. 
                                Laissant le petit garçon dans le véhicule, 
                                il descendit au fond du ravin pour prodiguer les 
                                premiers soins aux enfants en attendant les secours. 
                                Lorsqu'on a pu enfin les dégager, on découvrit 
                                qu’il y avait un seul mort : un petit garçon 
                                qui portait un uniforme de scout et une casquette 
                              de base-ball rouge.
Source : L’Inexpliqué p. 164.165
 Une étrange victime
 
                                Une étrange victime
L'un 
                                des fantômes les plus célèbres 
                                est celui d'une jeune femme qui hante la région 
                                de Blue Bell Hill, dans le Kent, en Angleterre. 
                                En novembre 1992, un certain M. Sharpe raconta 
                                comment une jeune fille apparut soudainement au 
                                bord de la route et se précipita sur sa 
                                voiture. Elle le regarda droit dans les yeux au 
                                moment de l'impact et Sharpe fut certain de l'avoir 
                                tuée. 
                                II s'arrêta et rechercha le corps, mais 
                                il n'y en avait pas la moindre trace. II inspecta 
                                les fourrés sur le bas-côté, 
                                au cas où le corps aurait été 
                                projeté, mais il ne trouva rien non plus. 
                                II finit par se rendre au commissariat de police 
                                le plus proche pour raconter ce qui s'était 
                                passé. Les policiers procédèrent 
                                aussi à de recherches, sans résultat, 
                                et, pour « rassurer » M. Sharpe, ils 
                                déclarèrent qu'il avait dû 
                              voir un fantôme.
Le même incident se produisit sur la même route. Un certain M. Goodenough conduisait sa voiture quand il heurta quelqu'un mais, cette fois, il trouva le corps de la personne qu'il avait renversée. II le recouvrit d'une couverture et appela la police. Lorsque les policiers arrivèrent, il n'y avait plus de corps sous la couverture ni de traces de sang.
Source : L’Inexpliqué p. 169
                              
L’acteur 
                                américain Telly Savalas vécut une 
                                étrange expérience, à la 
                                fin des années 1950, bien avant qu’il 
                                devienne le célèbre inspecteur Kojak.
                                Il roulait non loin de Long Island lorsque son 
                                véhicule tomba en panne d’essence. 
                                Alors qu’il se dirigeait à pieds 
                                vers la station-service, une Cadillac noire stoppa 
                                à sa hauteur, et le conducteur lui proposa 
                              de l’emmener.
Arrivés 
                                à la station-service, l’inconnu serviable 
                                lui prêta de l’argent pour qu’il 
                                puisse acheter un bidon d’essence.
                                A la demande de Telly Savalas afin de pouvoir 
                                le rembourser, l’inconnu écrivit 
                                son nom, Harry Agannis, sur un morceau de papier, 
                                avec son numéro de téléphone 
                                et son adresse.
Peu de temps après, l’acteur téléphona au numéro que Agannis lui avait donné. Ce fut Madame Agannis qui lui répondit, mais ce fut pour lui apprendre que son mari était mort trois ans auparavant.
Telly Savalas voulut en avoir le cœur net et décida de rendre visite à la veuve.
Il découvrit ainsi que l’écriture du mystérieux conducteur était identique à celle de Harry Agannis et il reconnut sur une photo le serviable automobiliste qui portait exactement le même costume que le jour de son enterrement.
En 
                                1916, l’Allemagne entreprit la construction 
                                d’une nouvelle flotte de sous-marins, à 
                                Bruges. Pendant la construction de l’un 
                                deux, le UB-65, deux accidents se produisirent.
                                Une poutre glissa et écrasa deux hommes, 
                                puis un dégagement de gaz toxiques asphyxia 
                                trois ouvriers.
                              Ce n’était qu’un début.
Lors 
                                de sa première sortie en mer, un des hommes 
                                d’équipage se suicida. Peu de temps 
                                après, au cours d’un exercice d’immersion, 
                                les commandes se bloquèrent. Le sous-marin 
                                resta ainsi 12 heures au fond.
                                Puis, subitement le navire répondit de 
                                nouveaux aux commandes ce qui permit à 
                                l’équipage de s’en sortir in 
                                extremis.
Au 
                                cours d’un ravitaillement en vue de sa première 
                                croisière d’opérations, une 
                              torpille explosa, tuant 6 marins.
                                Pendant les opérations, seuls quelques 
                                hommes restèrent à bord. C’est 
                                au cours d’un quart de surveillance que 
                                deux marins vinrent trouver l’officier de 
                                quart pour lui raconter qu’ils avaient vu 
                                le 2è lieutenant, décédé 
                                lors de l’explosion de la torpille, monter 
                                à bord et se diriger vers l’avant.
                                Il s’était ensuite arrêté 
                                et s’était retourné, les bras 
                              croisés, pour les regarder fixement.
Deux 
                                jours plus tard, le fantôme réapparu 
                                à l’avant du sous-marin. Le commandant 
                                vit lui aussi le spectre. Il envoya un rapport 
                                à l’amiral Schroeder qui ordonna 
                                une enquête.
                                Il alla même jusqu’à faire 
                                exorciser le navire ce qui n’empêcha 
                                pas les apparitions de continuer jusqu’en 
                              1918.
Le commandant se fit muter et l’équipage fut changé.
Le 
                                nouvel équipage embarqua en juin 1918 pour 
                                une mission dans la Manche. Le 10 juillet 1918, 
                                le commandant d’un sous-marin américain, 
                                le L-2, en patrouille, aperçut au périscope 
                                le sous-marin allemand en surface, immobile, sans 
                                signe de vie sur le pont.
                                Il donna l’ordre de s’en approcher, 
                                pensant qu’il s’agissait d’une 
                                épave. Il vit alors la silhouette d’un 
                                homme, les bras croisés, à l’avant 
                              du bâtiment immatriculé UB-65.
Il s’apprêtait à envoyer une torpille lorsque le UB-65 explosa soudain et coula. Il y avait à bord 34 officiers et hommes d’équipage.
L’enquête se poursuivit après la guerre mais aucun nouvel élément ne put expliquer ce qui s’était passé.
Source : Etranges histoires de la mer
Les Assemblées de la manchette. Paris, 1720-1750
L’histoire est remplie de faits insolites. L’anecdote qui  suit est tirée d’un ouvrage du 18e siècle.
Les Assemblées de la manchette regroupent des pièces d’archives de la
police parisienne concernant la surveillance des homosexuels.
Les « gens de la manchette » désignent les homosexuels tandis que les
agents de surveillance sont appelés les « mouches ».
          On les surnommera plus tard les « mouchards ».
Vers 1720, le but de la surveillance n’est pas de punir  l’acte mais l’intention de le commettre en public.
        Les relations masculines font l’objet d’une surveillance  policière mais à visée dissuasive.
Les « mouches » ou « espions » doivent  localiser les lieux publics les plus fréquentés par les « gens de la  manchette ».
        Ils n’hésitent pas à tendre des pièges pour attirer les  éventuels homosexuels.
L’un de ces pièges consiste à déféquer ou à faire semblant  dans les lieux les plus « contaminés ».
Apparemment, d’après les archives, les endroits les plus prisés par les
homosexuels étaient les Tuileries, le jardin du Luxembourg et les quais
de la Seine.
Les « mouches » baissaient donc leur pantalon une  bonne partie de la nuit afin d’exhiber leurs parties génitales.
        Ils pouvaient ainsi procéder à des flagrants délits dès  qu’un homosexuel leur faisait une proposition « indécente ».
        Leur sobriquet de « mouche » se transforma  d’ailleurs en « mouche à merde » pour des raisons évidentes.

La tour de Babel de Bruegel
Or Yahvé descendit pour voir la ville et la tour que les hommes avaient bâties. Et Yahvé dit : Voici que tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et tel est le début de leurs entreprises ! Maintenant, aucun dessein ne sera irréalisable pour eux. Allons ! Descendons ! Et là, confondons leur langage pour qu’ils ne s’entendent plus les uns les autres. »
Yahvé les dispersa de là sur toute la face de la Terre et ils cessèrent de bâtir la ville. Aussi la nomma t-on Babel, car c’est là que Yahvé confondit le langage de tous les habitants de la Terre et c’est de là qu’il les dispersa sur toute la face de la Terre. »
Genèse, XI, 1-9.
Ce texte biblique raconte donc comment les descendants de 
                    Noé, qui parlent une seule langue, essaient de construire 
                    une tour assez haute pour toucher le ciel.
                    En punition de leur vanité, les hommes perdent la possibilité 
                    de se comprendre et sont dispersés.
                    C’est donc là que se trouverait l’origine 
                  de la diversité des langues.
Le mythe de la tour de Babel est donc étroitement lié à celui de l’Arche de Noé et du Déluge.
 Histoire et mythe
 
                    Histoire et mythe
Il y a environ 5 500 ans, le long des rives de la Mésopotamie, des cités-Etats émergent. Les Mésopotamiens nous ont laissé le premier système d’écriture et leurs impressionnantes ziggourats.
Une ziggourat est une structure de pierre, semblable à 
                    une pyramide, parfois haute de 100 mètres.
                    Elle est faite de plates-formes superposées de dimensions 
                    décroissantes. Chaque ziggourat est dédiée 
                    à un dieu local. Elle est surmontée d’un 
                    temple qui sert de lieu de passage à ce dieu lors de 
                  ses voyages sur Terre.
Ce qui est surprenant, c’est qu’il existe des 
                    ziggourats et des pyramides dans le monde entier. Certaines 
                    sont positionnées, au millimètre près, 
                    de la même manière.
                  Il est difficile d’y voir un simple hasard.

Ziggourat d'Our en Irak
Comme il est dit dans le récit biblique, les ziggourats étaient construites en brique.
La plus grande ziggourat est sans conteste celle qui se trouve 
                    à Babylone, sur les rives de l’Euphrate.
                    Cette tour s’appelle Etemenanki « la demeure du 
                    ciel et de la terre ». Elle a très certainement 
                  servi de modèle à la tour biblique.
 La tour de Babel et Babylone
 
                    La tour de Babel et Babylone
Dans l’Irak actuel, à Babylone, on a retrouvé un immense mur de briques crues, seul vestige de la tour de Babel.
Jusqu’au début du 20e siècle, tout ce que l’on savait de Babylone provenait des écrits de l’historien grec Hérodote (v.484-v.420 avant notre ère) et des récits bibliques.
En 1899, des archéologues allemands entreprirent la 
                    première exploration poussée de Babylone. Les 
                    fouilles se poursuivirent jusqu’en 1917. Mais, beaucoup 
                    plus récemment, Saddam Hussein avait décidé 
                    de restaurer Babylone et sa tour.
                  La guerre d’Irak a stoppé ce projet colossal.

La porte d'Ishtar
Babylone « La Porte du dieu » était le centre du culte du dieu Mardouk. Les vestiges de la cité, encore visibles, datent du roi Nabuchodonosor II (604-562 avant notre ère), qui avait entreprit une vaste reconstruction.

Enceinte extérieure longue d'environ 18 km (à l'origine) qui protégeait Babylone (Capture d'écran du documentaire diffusé sur Arte)
Le récit de la bible est conforme aux découvertes 
                    archéologiques. La tour de Babel a bien été 
                    édifiée en briques cuites, solidarisées 
                    par du bitume.
                    Cette tour avait été érigée bien 
                    avant le règne de Nabuchodonosor II. Elle reposait 
                    sur une base carrée et mesurait 91 mètres de 
                    haut.
                    Elle dominait la cité de ses sept étages couronnés 
                  par un temple dédié au dieu Mardouk.

Guerriers qui décorent la porte d'Ishtar.
Les preuves archéologiques et les textes suggèrent que la plupart des ziggourats étaient peintes dans des teintes magnifiques, et abondamment décorées de tuiles émaillées et de sculptures dorées.

Porte d'Ishtar.
Une inscription babylonienne affirme que la ziggourat d’Etemenanki était en « briques cuites émaillées d’un bleu resplendissant ».
 Grandeur et décadence de la tour 
                    de Babylone
 
                    Grandeur et décadence de la tour 
                    de Babylone
A l’époque de son édification, cette 
                    ziggourat est l’un des plus grands monuments que l’homme 
                    ait jamais érigés.
                  Les fouilles ont permis de reconstituer sa splendeur.
Reconstruite à plusieurs reprises, elle connaît 
                    son apogée sous Nabuchodonosor II. Au sommet de la 
                    ziggourat, le dieu Mardouk était représenté 
                    par une statue recouverte d’or et qui pesait 22 tonnes.
                  Mardouk était devenu le dieu principal de la Mésopotamie.

Reconstitution de la voie sacrée. (Capture d'écran du documentaire diffusé sur Arte)
Après la conquête perse, la tour est laissée à l’abandon. Quand il visite les ruines, en 331 avant notre ère, Alexandre le Grand, décide de redonner à la ziggourat son faste d’antan. Mais, 10 000 hommes suffisent à peine pour dégager le terrain en 2 mois.
Alexandre abandonne alors son projet.
Malheureusement, cette merveille a succombé aux ravages du temps et au pillage. Il n’en reste aujourd’hui que l’empreinte de l’énorme base carrée.
 Babylone à l’origine de toutes 
              les langues ?
 
              Babylone à l’origine de toutes 
              les langues ?
Il existe environ 5 000 langues différentes aujourd’hui 
                    dans le monde. Il y a entre 50 et 200 souches sans rapport 
                    entre elles.
                    Les chercheurs ont daté la langue indo-européenne, 
                    la plus connue, à environ 3 000 ans avant notre ère.
                    Cela se situe donc à peu près au moment des 
                    évènements de Babel. Après, c’est 
                  le flou le plus complet.
Nous savons beaucoup de choses sur les langues indo-européennes mais nous sommes très ignorants sur la langue mère.
Un humain sur deux environ parle une langue indo-européenne. Cette unité linguistique est toute relative car si la souche est la même, le russe ou l’arménien est tout aussi incompréhensible pour un Français, que le basque ou le hongrois, langues non indo-européennes.

. Tablette du roi de Babylone Hammourabi
Si l’on prend l’exemple des langues indo-européennes, 
                    cela voudrait dire que toutes ces langues sont issues de l’évolution 
                    d’une seule langue plus ancienne.
                    Cette langue originale aurait donc été parlée 
                    il y a plusieurs millénaires, à une époque 
                    où l’écriture n’était pas 
                  née.
Des peuples d’origines diverses, donc de langues différentes, 
                    ont travaillé à la construction de la tour de 
                    Babel.
                    Une inscription de Nabuchodonosor en atteste : »Tous 
                    les peuples de nations nombreuses (…) je (les) contraignis 
                    au travail. »
                    Cette diversité ethnique n’a pas empêché 
                  l’achèvement de la tour. 

Tablette gravée en écriture cunéiforme provenant de la cité de Babylone.
Les cérémonies liées au culte de Mardouk 
                    font appel à des textes dans différentes langues 
                    régionales. Pour les visiteurs, la tour de Babylone 
                    devait représenter le foyer et la source d’une 
                    multitude de langages.
                    C’est peut-être là l’origine du mythe 
                  que nous a transmis la Bible.
Mais, peut-être également, ce récit exprime t-il la nostalgie d’un Âge d’or où tous les hommes parlaient le même langage ? Nul ne sait si ce rêve de compréhension et de paix a réellement existé.
Commentaires
1. horizon66 le 20-10-2010 à 04:24:16
Salut, excellent article, magnidique vraiment, bonne journée à toi..