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posté le 20-10-2010 à 04:42:06

auto-stoppeur fantôme

SORCIERE-ANTIQUE
 
 
Auto-stoppeur fantôme

Dans l’univers inexpliqué du paranormal, les auto-stoppeurs fantômes occupent une place de choix. Les cas d’apparitions d’auto-stoppeurs qui s’avèrent après coup être des fantômes sont si nombreux qu’il est impossible de tous les citer.
Ces fantômes modernes semblent être liés à de tragiques accidents de la route. Le nombre très important de témoignages a amené certains spécialistes du paranormal à étudier ces apparitions spectrales.
Ces fantômes semblent être selon les cas soit protecteurs, soit au contraire la cause d’accidents.
Il faut croire que ces faits sont pris au sérieux par les autorités puisqu’en Norvège, des mesures ont été mise sen place pour mettre en garde les automobilistes contre un fantôme maléfique.
Cette auto-stoppeuse serait le messager d’un terrible accident imminent. Pour prévenir de ses méfaits, des panneaux de signalisation ont été installés avec un triangle rouge contenant le dessin d’un fantôme.

 

  La Dame Blanche de la RN 90

Une nuit du mois de mai 1982, Maurice D. roulait sur la RN 90, qui va de Grenoble à Chambéry, lorsque, tout à coup, sous la pluie battante, la lumière de ses phares accrocha une silhouette féminine au bord de la route, toute de blanc vêtue. L'inconnue ne portait qu'une robe légère, ses cheveux blonds tombaient en longues mèches détrempées sur ses frêles épaules nues. Maurice ralentit, et prit cette curieuse auto-stoppeuse à son bord. Elle dit rentrer chez elle, à Chapareillan, 3 km plus loin.

Tout en conduisant, Maurice discutait avec sa charmante passagère, lorsque, soudain, la jeune fille l'avertit : "Attention, nous arrivons au virage du mont du Furet, c'est un endroit dangereux!".
Maurice prenait cette route plusieurs fois par semaine, aussi tenta-t-il de rassurer sa passagère. Mais celle-ci, d'une voix brisée par la terreur, insista : "Il y a sept ans, une jeune fille a raté ce virage à moto et elle est morte !".
Ne voulant pas effrayer davantage la jeune femme, Maurice ralentit et tourna la tête pour rassurer sa passagère d'un sourire. A sa grande stupeur, le siège était vide !
Incrédule, il s'arrêta pour fouiller la voiture, y compris le coffre, et retourna en arrière pour inspecter la route.
Rien. Il n'était pourtant pas le premier à qui une telle aventure était arrivée.

En 1975, une jeune fille s'était tuée sur le pont du Furet. Depuis, nombreux sont ceux qui ont pris à bord de leur véhicule celle que l'on appelle dans la région la Dame Blanche de la RN 90.

Parmi eux, un médecin dont le témoignage est encore plus incroyable. En 1977, cette nuit là, il pleuvait encore. Le médecin avait lui aussi pris en auto-stop une jeune fille sur la RN 90. Cette fois, sa passagère ne s’évapora pas et il l’a ramena jusqu’à son domicile.
Il lui prêta son parapluie puis attendit qu'elle le lui rapporte. Comme elle ne revenait pas, il se décida à sonner à la porte de la maison où il l'avait déposée.

Une vieille femme vint lui ouvrir, mais lui assura que sa fille unique était morte deux ans plus tôt, dans un accident de la route. Incrédule, l'homme insista et décrivit la jeune fille. La vieille dame lui montra alors une photo : c'était bien la jeune fille qu'il venait de quitter.

"Fantômes, ces spectres qui nous hantent", in Le Nouveau Détective # 452 - FacteurX # 20

La femme disparue

Par une belle soirée de mars 1978, le brigadier Dawie van Jaarsveld roulait à moto sur la route de Barandas à Willowmore, près de Uniondale, Afrique du Sud.

Il aperçut une jeune autostoppeuse brune et s'arrêta pour l'emmener. Quinze kilomètres plus loin, il sentit soudain une secousse. Regardant par-dessus son épaule, il s'aperçut que sa passagère avait disparu. Horrifié à l'idée qu'elle avait pu tomber, il fit aussitôt demi-tour. Il ne retrouva que le casque qu'il lui avait prêté, attaché au porte-bagages !

Deux ans auparavant, Anton Le Grenge l'avait rencontrée au même endroit. La jeune femme faisait du stop. En démarrant, il s'avisa qu'il ne lui avait pas demandé où elle allait. II tourna la tête et découvrit le siège vide.
Le Grenge raconta son histoire à la police d'Uniondale. Un officier de police retourna avec lui sur les lieux. Tous deux virent alors la portière de la voiture s'ouvrir, comme si quelqu'un d'invisible en sortait.

Simultanément, ils entendirent un hurlement. Dawie van Jaarsveld et Anton Le Grenge identifièrent tous deux leur passagère comme étant Maria Roux, une jeune femme morte dans un tragique accident en avril 1968.

Source : L'Encyclopédie de l'astrologie - L'Inexpliqué, p. 235

L'auto-stoppeur silencieux

Un soir d'octobre 1979, Roy Fulton, un poseur de moquette, revenait chez lui après un match de fléchettes à Leighton Buzzard, en Angleterre. Comme il s'approchait du village de Stanbridge, il s'arrêta pour recueillir un jeune auto-stoppeur. Lorsque Fulton lui demanda où il se rendait, le jeune homme se contenta de montrer la route.

Fulton pensa qu'il était peut-être sourd-muet et conduisit en silence. Après avoir roulé pendant 3 kilomètres, il se dit qu'une cigarette aiderait peut-être à briser la glace; il se tourna pour en offrir une à son passager.
Le siège était vide. Le jeune homme avait disparu d'un véhicule se déplaçant à une vitesse régulière de 60 kilomètres à l'heure et dont la porte n'avait à aucun moment été ouverte. Fulton se rendit directement jusqu'à son bar habituel, où il raconta son histoire. Le patron du bar et la police de Dunstable ont dit plus tard croire qu'il était arrivé quelque chose d'étrange à Fulton, et que son histoire était peut-être vraie.

Source : Fortean Times, n° 34, hiver 1981.

Etrange petit scout

Le Dr Mike Barnes traversait le désert d'Arizona pour se rendre au lac Tahoe, lorsqu'il aperçut un petit garçon au bord de la route.

Vêtu d'un uniforme de scout et d'une casquette de base-ball rouge, celui-ci agitait frénétiquement les bras.
Barnes s'arrêta et le garçon, visiblement en état de choc, le supplia : « S'il vous plaît, monsieur, pouvez-vous m'emmener ? »

Barnes accepta et, après quelques kilomètres, le garçon lui demanda d'emprunter une piste, puis un chemin de montagne. II conduisit ainsi durant plusieurs kilomètres, le garçon devenant de plus en plus agité.
Près du sommet de la montagne, Barnes entendit des cris. Le petit garçon lui demanda de s'arrêter et pointa le doigt en direction du ravin. En se penchant, Barnes vit que les cris provenaient d'un car de ramassage scolaire qui avait fait une chute.
Grâce à son téléphone de voiture, le Dr Barnes a pu appeler des secours. Laissant le petit garçon dans le véhicule, il descendit au fond du ravin pour prodiguer les premiers soins aux enfants en attendant les secours. Lorsqu'on a pu enfin les dégager, on découvrit qu’il y avait un seul mort : un petit garçon qui portait un uniforme de scout et une casquette de base-ball rouge.

Source : L’Inexpliqué p. 164.165

Une étrange victime

L'un des fantômes les plus célèbres est celui d'une jeune femme qui hante la région de Blue Bell Hill, dans le Kent, en Angleterre.
En novembre 1992, un certain M. Sharpe raconta comment une jeune fille apparut soudainement au bord de la route et se précipita sur sa voiture. Elle le regarda droit dans les yeux au moment de l'impact et Sharpe fut certain de l'avoir tuée.
II s'arrêta et rechercha le corps, mais il n'y en avait pas la moindre trace. II inspecta les fourrés sur le bas-côté, au cas où le corps aurait été projeté, mais il ne trouva rien non plus. II finit par se rendre au commissariat de police le plus proche pour raconter ce qui s'était passé. Les policiers procédèrent aussi à de recherches, sans résultat, et, pour « rassurer » M. Sharpe, ils déclarèrent qu'il avait dû voir un fantôme.

Le même incident se produisit sur la même route. Un certain M. Goodenough conduisait sa voiture quand il heurta quelqu'un mais, cette fois, il trouva le corps de la personne qu'il avait renversée. II le recouvrit d'une couverture et appela la police. Lorsque les policiers arrivèrent, il n'y avait plus de corps sous la couverture ni de traces de sang.

Source : L’Inexpliqué p. 169

 


 
 


Commentaires

 

1. horizon66  le 20-10-2010 à 04:24:16

Salut, excellent article, magnidique vraiment, bonne journée à toi..

 
 
 
posté le 20-10-2010 à 04:36:13

Star et fantôme

SORCIERE-BELLE
 
 
 
Star et fantôme

L’acteur américain Telly Savalas vécut une étrange expérience, à la fin des années 1950, bien avant qu’il devienne le célèbre inspecteur Kojak.
Il roulait non loin de Long Island lorsque son véhicule tomba en panne d’essence. Alors qu’il se dirigeait à pieds vers la station-service, une Cadillac noire stoppa à sa hauteur, et le conducteur lui proposa de l’emmener.

 

 

Arrivés à la station-service, l’inconnu serviable lui prêta de l’argent pour qu’il puisse acheter un bidon d’essence.
A la demande de Telly Savalas afin de pouvoir le rembourser, l’inconnu écrivit son nom, Harry Agannis, sur un morceau de papier, avec son numéro de téléphone et son adresse.

Peu de temps après, l’acteur téléphona au numéro que Agannis lui avait donné. Ce fut Madame Agannis qui lui répondit, mais ce fut pour lui apprendre que son mari était mort trois ans auparavant.

Telly Savalas voulut en avoir le cœur net et décida de rendre visite à la veuve.

Il découvrit ainsi que l’écriture du mystérieux conducteur était identique à celle de Harry Agannis et il reconnut sur une photo le serviable automobiliste qui portait exactement le même costume que le jour de son enterrement.

 


 
 
posté le 20-10-2010 à 04:30:10

Le sous-marin hanté

LA SORCIERE ET LE CORBEAU
 
 
 
LE SOUS-MARIN HANTÉ.....

En 1916, l’Allemagne entreprit la construction d’une nouvelle flotte de sous-marins, à Bruges. Pendant la construction de l’un deux, le UB-65, deux accidents se produisirent.
Une poutre glissa et écrasa deux hommes, puis un dégagement de gaz toxiques asphyxia trois ouvriers.
Ce n’était qu’un début.

 

Lors de sa première sortie en mer, un des hommes d’équipage se suicida. Peu de temps après, au cours d’un exercice d’immersion, les commandes se bloquèrent. Le sous-marin resta ainsi 12 heures au fond.
Puis, subitement le navire répondit de nouveaux aux commandes ce qui permit à l’équipage de s’en sortir in extremis.

Au cours d’un ravitaillement en vue de sa première croisière d’opérations, une torpille explosa, tuant 6 marins.
Pendant les opérations, seuls quelques hommes restèrent à bord. C’est au cours d’un quart de surveillance que deux marins vinrent trouver l’officier de quart pour lui raconter qu’ils avaient vu le 2è lieutenant, décédé lors de l’explosion de la torpille, monter à bord et se diriger vers l’avant.
Il s’était ensuite arrêté et s’était retourné, les bras croisés, pour les regarder fixement.

Deux jours plus tard, le fantôme réapparu à l’avant du sous-marin. Le commandant vit lui aussi le spectre. Il envoya un rapport à l’amiral Schroeder qui ordonna une enquête.
Il alla même jusqu’à faire exorciser le navire ce qui n’empêcha pas les apparitions de continuer jusqu’en 1918.

Le commandant se fit muter et l’équipage fut changé.

Le nouvel équipage embarqua en juin 1918 pour une mission dans la Manche. Le 10 juillet 1918, le commandant d’un sous-marin américain, le L-2, en patrouille, aperçut au périscope le sous-marin allemand en surface, immobile, sans signe de vie sur le pont.
Il donna l’ordre de s’en approcher, pensant qu’il s’agissait d’une épave. Il vit alors la silhouette d’un homme, les bras croisés, à l’avant du bâtiment immatriculé UB-65.

Il s’apprêtait à envoyer une torpille lorsque le UB-65 explosa soudain et coula. Il y avait à bord 34 officiers et hommes d’équipage.

L’enquête se poursuivit après la guerre mais aucun nouvel élément ne put expliquer ce qui s’était passé.

 

 

Source :  Etranges histoires de la mer

 

 


 
 
posté le 20-10-2010 à 02:30:39

Les Assemblées de la manchette. Paris, 1720-1750

SORCIERE-BLACK CAT
 
 

Les Assemblées de la manchette. Paris, 1720-1750

L’histoire est remplie de faits insolites. L’anecdote qui suit est tirée d’un ouvrage du 18e siècle.
Les Assemblées de la manchette regroupent des pièces d’archives de la police parisienne concernant la surveillance des homosexuels.
Les « gens de la manchette » désignent les homosexuels tandis que les agents de surveillance sont appelés les « mouches ».
On les surnommera plus tard les « mouchards ».

 

 

Vers 1720, le but de la surveillance n’est pas de punir l’acte mais l’intention de le commettre en public.
Les relations masculines font l’objet d’une surveillance policière mais à visée dissuasive.

Les « mouches » ou « espions » doivent localiser les lieux publics les plus fréquentés par les « gens de la manchette ».
Ils n’hésitent pas à tendre des pièges pour attirer les éventuels homosexuels.

L’un de ces pièges consiste à déféquer ou à faire semblant dans les lieux les plus « contaminés ».
Apparemment, d’après les archives, les endroits les plus prisés par les homosexuels étaient les Tuileries, le jardin du Luxembourg et les quais de la Seine.

Les « mouches » baissaient donc leur pantalon une bonne partie de la nuit afin d’exhiber leurs parties génitales.
Ils pouvaient ainsi procéder à des flagrants délits dès qu’un homosexuel leur faisait une proposition « indécente ».
Leur sobriquet de « mouche » se transforma d’ailleurs en « mouche à merde » pour des raisons évidentes.

 

 


 
 
posté le 20-10-2010 à 02:11:22

La Tour de Babel

ANGES OU DEMONS- DES AILES DECHUES
 
              la tour de babel
 
 
Parmi tous les récits bibliques, l’épisode de la tour de Babel est un bon exemple de conte moral puisqu’il met en garde contre l’excès d’orgueil.
Cependant, ce récit n’est pas qu’une simple légende. En effet, Babylone et la tour de Babel ont bien existé.
Si l’on s’en réfère à tous les récits relatifs à la tour de Babel, toutes les races et les langues auraient surgi en ce lieu unique.
Quelle est l’origine de toutes les langues ? Ont-elles surgies de nulle part comme par magie ou par hasard ?
Existe-t-il des preuves scientifiques à l’appui des récits bibliques sur la tour de Babel ?
Bien qu’il n’existe aucun consensus de la communauté scientifique sur ces différentes questions, certaines découvertes archéologiques tendent à démontrer que Babylone et sa célèbre tour ont joué un rôle primordial dans l’histoire de l’humanité. 
 
 
 
Tout le monde se servait d’une même langue et des mêmes mots. Comme les hommes se déplaçaient à l’orient, ils trouvèrent une vallée au pays de Shinéar et ils s’y établirent. Ils se dirent l’un à l’autre : »Allons ! Faisons des briques et cuisons les au feu ! »
La brique leur servit de pierre et le bitume leur servit de mortier. Ils dirent : » Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet pénètre les cieux ! Faisons-nous un nom et ne soyons pas dispersés sur toute la Terre ! »

La tour de Babel de Bruegel

Or Yahvé descendit pour voir la ville et la tour que les hommes avaient bâties. Et Yahvé dit : Voici que tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et tel est le début de leurs entreprises ! Maintenant, aucun dessein ne sera irréalisable pour eux. Allons ! Descendons ! Et là, confondons leur langage pour qu’ils ne s’entendent plus les uns les autres. »

Yahvé les dispersa de là sur toute la face de la Terre et ils cessèrent de bâtir la ville. Aussi la nomma t-on Babel, car c’est là que Yahvé confondit le langage de tous les habitants de la Terre et c’est de là qu’il les dispersa sur toute la face de la Terre. »

Genèse, XI, 1-9.

Ce texte biblique raconte donc comment les descendants de Noé, qui parlent une seule langue, essaient de construire une tour assez haute pour toucher le ciel.
En punition de leur vanité, les hommes perdent la possibilité de se comprendre et sont dispersés.
C’est donc là que se trouverait l’origine de la diversité des langues.

Le mythe de la tour de Babel est donc étroitement lié à celui de l’Arche de Noé et du Déluge.

Histoire et mythe

Il y a environ 5 500 ans, le long des rives de la Mésopotamie, des cités-Etats émergent. Les Mésopotamiens nous ont laissé le premier système d’écriture et leurs impressionnantes ziggourats.

Une ziggourat est une structure de pierre, semblable à une pyramide, parfois haute de 100 mètres.
Elle est faite de plates-formes superposées de dimensions décroissantes. Chaque ziggourat est dédiée à un dieu local. Elle est surmontée d’un temple qui sert de lieu de passage à ce dieu lors de ses voyages sur Terre.

Ce qui est surprenant, c’est qu’il existe des ziggourats et des pyramides dans le monde entier. Certaines sont positionnées, au millimètre près, de la même manière.
Il est difficile d’y voir un simple hasard.

Ziggourat d’Our

Ziggourat d'Our en Irak

Comme il est dit dans le récit biblique, les ziggourats étaient construites en brique.

La plus grande ziggourat est sans conteste celle qui se trouve à Babylone, sur les rives de l’Euphrate.
Cette tour s’appelle Etemenanki « la demeure du ciel et de la terre ». Elle a très certainement servi de modèle à la tour biblique.

La tour de Babel et Babylone

Dans l’Irak actuel, à Babylone, on a retrouvé un immense mur de briques crues, seul vestige de la tour de Babel.

Jusqu’au début du 20e siècle, tout ce que l’on savait de Babylone provenait des écrits de l’historien grec Hérodote (v.484-v.420 avant notre ère) et des récits bibliques.

En 1899, des archéologues allemands entreprirent la première exploration poussée de Babylone. Les fouilles se poursuivirent jusqu’en 1917. Mais, beaucoup plus récemment, Saddam Hussein avait décidé de restaurer Babylone et sa tour.
La guerre d’Irak a stoppé ce projet colossal.

Porte d’Ishtar

La porte d'Ishtar 

Babylone « La Porte du dieu » était le centre du culte du dieu Mardouk. Les vestiges de la cité, encore visibles, datent du roi Nabuchodonosor II (604-562 avant notre ère), qui avait entreprit une vaste reconstruction.

Babylone

Enceinte extérieure longue d'environ 18 km (à l'origine) qui protégeait Babylone (Capture d'écran du documentaire diffusé sur Arte)

Le récit de la bible est conforme aux découvertes archéologiques. La tour de Babel a bien été édifiée en briques cuites, solidarisées par du bitume.
Cette tour avait été érigée bien avant le règne de Nabuchodonosor II. Elle reposait sur une base carrée et mesurait 91 mètres de haut.
Elle dominait la cité de ses sept étages couronnés par un temple dédié au dieu Mardouk.

Porte d’Ishtar

Guerriers qui décorent la porte d'Ishtar.

Les preuves archéologiques et les textes suggèrent que la plupart des ziggourats étaient peintes dans des teintes magnifiques, et abondamment décorées de tuiles émaillées et de sculptures dorées.

Porte d’Ishtar

Porte d'Ishtar.

Une inscription babylonienne affirme que la ziggourat d’Etemenanki était en « briques cuites émaillées d’un bleu resplendissant ».

Grandeur et décadence de la tour de Babylone

A l’époque de son édification, cette ziggourat est l’un des plus grands monuments que l’homme ait jamais érigés.
Les fouilles ont permis de reconstituer sa splendeur.

Reconstruite à plusieurs reprises, elle connaît son apogée sous Nabuchodonosor II. Au sommet de la ziggourat, le dieu Mardouk était représenté par une statue recouverte d’or et qui pesait 22 tonnes.
Mardouk était devenu le dieu principal de la Mésopotamie.

Voie sacrée de Babylone

Reconstitution de la voie sacrée. (Capture d'écran du documentaire diffusé sur Arte)

Après la conquête perse, la tour est laissée à l’abandon. Quand il visite les ruines, en 331 avant notre ère, Alexandre le Grand, décide de redonner à la ziggourat son faste d’antan. Mais, 10 000 hommes suffisent à peine pour dégager le terrain en 2 mois.

Alexandre abandonne alors son projet.

Malheureusement, cette merveille a succombé aux ravages du temps et au pillage. Il n’en reste aujourd’hui que l’empreinte de l’énorme base carrée.

Babylone à l’origine de toutes les langues ?

Il existe environ 5 000 langues différentes aujourd’hui dans le monde. Il y a entre 50 et 200 souches sans rapport entre elles.
Les chercheurs ont daté la langue indo-européenne, la plus connue, à environ 3 000 ans avant notre ère.
Cela se situe donc à peu près au moment des évènements de Babel. Après, c’est le flou le plus complet.

Nous savons beaucoup de choses sur les langues indo-européennes mais nous sommes très ignorants sur la langue mère.

Un humain sur deux environ parle une langue indo-européenne. Cette unité linguistique est toute relative car si la souche est la même, le russe ou l’arménien est tout aussi incompréhensible pour un Français, que le basque ou le hongrois, langues non indo-européennes.

. Tablette du roi de Babylone Hammourabi

Si l’on prend l’exemple des langues indo-européennes, cela voudrait dire que toutes ces langues sont issues de l’évolution d’une seule langue plus ancienne.
Cette langue originale aurait donc été parlée il y a plusieurs millénaires, à une époque où l’écriture n’était pas née.

Des peuples d’origines diverses, donc de langues différentes, ont travaillé à la construction de la tour de Babel.
Une inscription de Nabuchodonosor en atteste : »Tous les peuples de nations nombreuses (…) je (les) contraignis au travail. »
Cette diversité ethnique n’a pas empêché l’achèvement de la tour.

Ecriture cuneiforme

Tablette gravée en écriture cunéiforme provenant de la cité de Babylone. 

Les cérémonies liées au culte de Mardouk font appel à des textes dans différentes langues régionales. Pour les visiteurs, la tour de Babylone devait représenter le foyer et la source d’une multitude de langages.
C’est peut-être là l’origine du mythe que nous a transmis la Bible.

Mais, peut-être également, ce récit exprime t-il la nostalgie d’un Âge d’or où tous les hommes parlaient le même langage ? Nul ne sait si ce rêve de compréhension et de paix a réellement existé.

 
 
 
 


 
 
 

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