LES LAVANDIERES DE LA NUIT
Quand la nuit est tombée, ne tardez pas au lavoir… de peur d’y rencontrer les lavandières de la nuit.
Ce sont des fantômes qui sont connus dans toute la Bretagne.
Issues de femmes défuntes, mortes le plus souvent de mort violente, en couche, assassinées ou suicidées et n’ayant achevées leurs tâches sur terre, elles reviennent la nuit pour y effectuer leurs tâches quotidiennes.
Si au détour d’un chemin, sur les bords d’un ruisseau, d’une rivière ou aux abords d’un lavoir, vous les entendez battre le linge, tournez les talons et filez aussi vite que vos jambes le peuvent. Si par malheur une d’elle vous adressais la parole, ne lui répondez pas, n’acceptez son aide sous aucun prétexte. Si d’aventure vous vous avisiez de lui répondre, elle ne manquerait pas de vous demander de l’aider à essorer un de ses draps. S’en suivrais alors une fascination, comme un état hypnotique et le drap tordu, les plis s’étendraient à vos bras et ensuite votre corps, qui finirais en bien piteux état. Pris dans un tel mouvement, la seule façon connues de se défaire du fantôme est de détordre le linge au fur et a mesure que le spectre l’enroule.
On dit, que ces lavandières d’un genre particulier on une apparence de vielle femme, mais que leurs tailles est bien plus grande que celle d’un grand gaillard. Elles traversent les étendues d’eau comme les étendues de joncs ou de ronces. Pour les faire disparaître il faut gagner rapidement une étendue de terre fraîchement labourée car elle s’y enfonce et s’évaporent.
Le Hollandais Volant |
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Il n’y a pas que les châteaux d’Ecosse ou les vieilles demeures qui soient hantés. La mer et l’océan possèdent aussi leurs histoires de hantises : les vaisseaux fantômes.
Le plus célèbre reste le « Hollandais Volant ».
Il existe plusieurs légendes concernant l’origine de ce vaisseau fantôme.
La plus connue est celle qui inspira Richard Wagner pour son opéra « Le Vaisseau Fantôme ». Au XVIIème siècle, au large du Cap de Bonne Espérance, le Capitaine Van der Decken subissait la plus forte tempête que sa carrière de marin n’ait jamais vue. Hurlant et injuriant Dieu car le bateau était sur le point de sombrer, il fut maudit à jamais ; condamné à errer sur les flots et dans les limbes, n’étant ni mort ni vivant. Il sera « délivré » par l’amour de sa femme qui acceptera de mourir pour sauver son âme.
La deuxième légende se situe vers 1650. A Amsterdam vivait Barent Fokke un capitaine réputée pour ses colères, son mauvais caractère et surtout pour son bateau, le plus rapide du pays, capable de rallier Batavia à Amsterdam en à peine trois mois. La rumeur voulait que Fokke ait passé un pacte avec le diable afin que son navire soit le plus rapide d’entre tous les bateaux. Un jour, il disparut corps et biens. La légende naissait : comme il était maudit, il était condamné à errer éternellement sur les océans.
Quelques soient les versions, les témoignages de marins ayant croisés le « Hollandais Volant » et ses voiles rouges, ont été enregistrés depuis le 17ème. En 1881, le futur roi d’Angleterre, George V, alors duc d’York, fut le témoin d’une bien étrange apparition au large des côtes australiennes. Alors qu’il prenait le frais sur le pont, il aperçut un halo rougeâtre dans la nuit noire et opaque. Un immense vaisseau apparut et passa devant le bateau, sans aucun bruit… Le lendemain, un des marins de quart cette nuit là, tombait d’un mât et se tuait. Quelques jours plus tard ce fut le tour de l’amiral qui commandait cette flotte. Certains pensèrent à une malédiction provenant du « Hollandais Volant ».
Le journal de bord de « La Bacchante » relate les faits :
« quatre heures du matin , un brick passa sur notre avant, à environ trois cents mètres, le cap vers nous. Une étrange lumière rouge éclairait le mât, le pont et les voiles. L'homme de bossoir le signala sur l'avant, ainsi que le lieutenant de quart. Un élève officier fut envoyé dans la vigie, Mais il ne vit cette fois aucune trace, aucune signe d'un navire réel. seize personnes ont été témoins de l'apparition. a nuit était claire et la mer calme. Le Tourmaline et le Cléopâtre qui naviguaient par tribord avant nous demandèrent par signaux si nous avions vu l'étrange lumière rouge ».D’autres manifestation de ce vaisseau fantômes eurent lieu. En 1887 il fut aperçut par l’équipage de l’Orion, vaisseau américain naviguant vers la Chine. C’est d’une plage d’Afrique du Sud, en 1939, que des témoins verront un trois mats qui file toutes voiles dehors, alors qu’il n’y a pas de vent, et disparaît brusquement.
On le verra également en pleine mer en 1942.
1. Swyrg le 24-10-2010 à 21:49:44 (site)
Bonjour, très sympa à lire ton blog pourtant naissant ^^
J'imagine qu'il à sa place dans le bottin du fantastique du donjon . Il y rassemble quelques vefblogs de qualité parlant de ce thème.
Ca te fait un peu de pub et on ne demande rien en échange (oui, je sais les autres auteurs vont encore dire que ma bonté me mènera à ma perte ^^')
Bonne soirée
Swyrg gobelin scribouilleur
édité le 24-10-2010 à 21:53:39
2. Swyrg le 24-10-2010 à 21:49:44 (site)
Ha oui, je partais sans donner le lien du bottin, c'est là:
http://swyrg.vefblog.net/cat18/
édité le 24-10-2010 à 21:54:24
Existe-t-il encore des sorciers ? |
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Sorciers, Sorcières, Sorcellerie… voilà donc des mots qui font frémir. Le dictionnaire infernal nous donne la définition suivante :
« Sorciers : gens qui, avec le secours des puissances infernales, peuvent opérer des choses surnaturelles en conséquence d’un pacte fait avec le diable. »Pour la plupart des gens, les sorciers sont des charlatans ou des imposteurs exploitant la crédulité populaire. Ce jugement reste un jugement de citadins. En effet, dans les campagnes, la croyance aux pouvoirs de certains individus ne fait plus aucun doute. Les rebouteux et autres guérisseurs sont légions et l’on fait toujours appel au « sourcier » avant de creuser un puit. D’ailleurs les mots « sourcier » et « sorcier » semblent être très proches…
Dans certaines régions de France, la magie noire est belle et bien présente. Certains agriculteurs voient leur troupeau décimé après qu’un sorcier ait prononcé une malédiction ou jeté un sortilège. Peu de scientifiques se sont penchés ou ont voulu étudier ces phénomènes paranormaux ou surnaturels et les croyances perdurent. Le zona (maladie de la peau) est généralement soigné par des « rebouteux ». Certains médecins, sachant que cette affection est difficile à guérir, préfère envoyer leurs patients directement chez le guérisseur. Il n’y a pas à croire ou ne pas croire. Les faits sont là… Certains parleront d’autosuggestion, d’autres de supercheries... Venez donc vivre dans les campagnes reculées en laissant de côté un rationalisme qui aveugle l’objectivité. Vous verrez des gens vivant en harmonie et en osmose avec la nature, marchant seul la nuit, dans la campagne ; ou récitant des incantations sous la pleine lune. Mais la race des véritables sorciers semble s’éteindre. On trouve encore quelques guérisseurs mais certains spécialistes ont disparu.
Que sont devenus les « leveurs de sorts ». Leur rôle était de lever le sort et surtout d’identifier le jeteur et le punir en lui lançant un autre sortilège. Il est (était ?) considéré comme un véritable sorcier car sa science demandait l’utilisation de pouvoirs et de connaissances émanant des arcanes les plus noires. Dans les villages le sorcier est souvent un individu habitant à l’extérieur du village, un peu excentré et qui aime se tenir en marge de la communauté. Il a quelques fois des malformations, des infirmités ou des différences physiques. L’expression, « avoir le mauvais œil » trouve son origine chez les personnes souffrant de strabisme ou de malformations oculaires. Certains guérisseurs (attestés par les témoignages régionaux) se sont spécialisés dans la guérison de tels ou tels maux. Leurs appellations varient selon les régions de France. Les « adoubeurs » soignent généralement le torticolis, les maux de reins et d’estomac. Les « acacheurs » guérissent les coliques. Les « dormeurs ou dormeuses » tous types de problèmes digestifs et intestinaux.
De nos jours, les sorciers ont envahi les villes. Sorciers ou charlatans ? le débat est ouvert. Il semblerait que ces sorciers soit plus habiles en psychologie et suggestion qu’en pouvoir extra ordinaires… Mais peut être que cette nouvelle race de sorciers répond à une certaine demande ; celle de citadins désabusés en manque de repères affectifs et spirituels qui ont surtout besoin qu’on les écoute et qu’on prenne leurs problèmes en considération. Mais attention, l’argent n’aide pas le sorcier à être plus puissant… Surveillez bien le nombre de séances et les sommes investies.
Les Fantômes sont parmi nous. |
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Il existe toute sorte de fantômes : des jeunes et des vieux, des solides et des nuageux, des visibles et des imperceptibles, mais jamais des méchants.
La définition des fantômes et des hantises est difficile à cerner. Les fantômes se manifestent dans un lieu bien particulier, c'est un fait essentiel. Puisque ces hantises sont localisées dans un château, une vieille demeure et dans certaines pièces à l'exclusion des autres, nous pouvons penser qu'il persiste une "émanation" provenant de ces lieux. Étant donné le nombre important de personnes qui voient ces fantômes ou entendent leurs bruits, on peut dire qu'il s'agit bien d'un phénomène objectif et indéniable. II serait trop facile et ridicule de parler d'hallucination comme certains rationalistes essaient de le démontrer. Les fantômes ont, en général, une apparence humaine. Ils sont d'ordinaire vêtus des vêtements qu'ils portaient à l'époque de leur vie terrestre. Parfois ils sont transparents, nuageux, comme entourés d'un halo, d'autres fois on peut croire qu'ils sont encore vivants tellement leur aspect est dense, matériel pourrait-on dire. Souvent, ils semblent entrer par une porte et traversent la pièce en se dirigeant vers une autre porte par laquelle ils disparaissent aussi silencieusement qu'ils sont entrés. Parfois encore, ils se "matérialisent" d'une manière impromptue et se dissolvent de la même manière, passant à travers les murs ou les portes closes. Tantôt ils marchent sur le sol comme les vivants tantôt ils semblent flotter en l'air, leurs jambes étant invisibles. C'est un peu comme s'ils ne parvenaient pas à matérialiser cette partie de leur corps.
UNE EXPÉRIENCE EXTRAORDINAIRE
L'arrivée du
fantôme est souvent précédée d'un vague sentiment de malaise, parfois on
a la sensation d'une présence sans la voir, souvent
aussi cette manifestation est accompagnée d'un courant d'air
froid, voire d'un souffle glacé qui angoisse ceux qui sont confrontés au
phénomène. La plupart des fantômes semblent indifférents à
la présence de ceux qui les observent, et se livrent à leur
occupation sans tenir compte des témoins de leur apparition. II faut
également noter que dans certains cas ils ne sont aperçus que
par quelques privilégiés. II arrive également qu'ils soient vus à
plusieurs reprises dans un même lieu, de manière répétitive, par des
gens non avertis et qui n'ont pu se communiquer leurs
observations à ce sujet.
La physique moderne a dématérialisé la matière. Pour les
physiciens, les atomes ne sont que des tourbillons d'énergie. Ainsi les
mondes visibles et invisibles n'ont pas de frontière bien
définie, ils s'interpénètrent et ce que nous appelons "l'Au delà"
n'est que le monde qui est au-delà de nos perceptions mais non au-delà
de la réalité.
LE GÉNÉRAL ET LE FANTÔME
Le général R.Barter, officier de l'armée anglaise, était connu et estimé de tous. En 1891, il faisait campagne aux Indes, dans le Pendjab. Une nuit, par un splendide clair de lune, tandis qu'il fumait un cigare à quelque distance de son bivouac, il entendit soudain le trot d'un cheval qui s'approchait. Le cavalier et sa monture s'immobilisèrent et Barter reconnut un lieutenant qu'il savait mort depuis un an. Cependant cet homme, qui avait l'habitude de se raser, portait maintenant un collier de barbe et paraissait beaucoup plus corpulent qu'il ne l'avait connu. Le cheval attira aussi l'attention du général. C'était un poney des montagnes avec une robe brune et une queue et une crinière noires. Le général Barter voulut s'élancer vers le cavalier fantastique et, ne pouvant l'attraper, il trébucha. Lorsqu'il se releva, le cavalier et sa monture avaient disparu.
Après enquête, le général apprit que le lieutenant avait laissé pousser sa barbe peu de temps avant sa mort et avait aussi beaucoup grossi. Son cheval, qui répondait point par point au cheval fantôme, avait été tué par une imprudence de son maître. Le général R.Barter ne pouvait connaître ces détails, ayant perdu de vue son officier depuis fort longtemps. Ce n'était donc pas des réminiscences qui avaient forgé l'apparition puisqu'elle possédait de récentes particularités. Ce ne pouvait, non plus, relever de la télépathie, le lieutenant étant mort depuis longtemps.
« Où finit le "rationnel" et où commence l' "irrationnel" ? demande Basarab Nucolescu, physicien, chercheur au CNRS. Beaucoup d'aspects qui ont été considérés à une époque comme irrationnels, bizarres, paradoxaux, sont devenus ensuite, par la démarche scientifique, rationnels, normaux, intégrés dans une description scientifique cohérente ». Ce genre de phénomènes, rejetés il y a peu d'années par la communauté scientifique, sont à présent étudiés, compilés et commentés par ces scientifiques.
« Avez-vous jamais eu l'impression d'avoir été en contact avec une personne décédée ? » demanda à ses lecteurs le "National Opinion Research Center " de l'Université de Chicago. 27 % des personnes interrogées répondirent par l'affirmative. Lorsqu'on ajouta les veufs et les veuves à cet échantillon, le résultat monta à 51 %. L'étude, répétée en 1984, démontra que 38% des adolescents reconnaissaient avoir eu ce genre d'expérience.
LE GRAND-PÈRE DE KÉVIN
Les histoires de disparus revenus pour aider à un moment critique un membre de leur famille, sont légions. En France, on a tendance à les taire, même à ses proches, de crainte d'être tourné en ridicule. Combien de fois m'a-ton raconté une expérience extraordinaire en me demandant de ne pas citer le nom des intéressés. II n'en va pas toujours de même à l'étranger, où les esprits sont plus ouverts à ce genre de phénomènes.
Ainsi, à la station de radio CFRB de Toronto, un jeune homme, Kévin, raconta aux auditeurs ce qui lui était arrivé alors qu'à dix-sept ans, il courait son premier marathon. A quatre kilomètres avant l'arrivée il fut tenté d'abandonner. C'était bien dommage après avoir subi des mois d'entraînement, mais ses forces l'abandonnaient: « Juste à ce moment, un autre coureur à peu près de mon âge me doubla, raconte Kévin. Je lui dis au passage que j'allais abandonner ». L'autre l'encouragea et le rassura, lui promettant de rester juste derrière pour le soutenir. Pendant le reste de la course, le jeune homme put entendre l'autre coureur derrière lui mais comme il se retournait après avoir franchi la ligne d'arrivée, il ne vit personne.
II eut la clé du mystère quelques jours plus tard. Feuilletant alors un album de famille, il trouva la photo d'un jeune homme vêtu d'une sorte de bermuda qui lui tombait sur les genoux, dans lequel il reconnut le coureur qui l'avait encouragé. C'était son grand-père à l'âge de dix-sept ans.
Le Pr. Charles Richet, prix Nobel de médecine, se demandait de quelle nature étaient ces apparitions : « Était-ce une empreinte, une émanation, était-ce le corps astral d'un être décédé, ou bien était-ce une force intelligente, non humaine ? »
LE PETIT GARÇON FANTÔME
Dans son ouvrage "L'Invisible et le Visible" , Andrew MacKenzie cite un cas qui lui fut raconté par Mrs Judy Miles, de Twickenham. Celle-ci assistait à une fête organisée chez des amis, pour un baptême, lorsqu'elle remarqua la présence d'un enfant qui lui était inconnu. Elle supposa que le petit garçon, âgé d'environ trois ans, était venu avec des adultes qu'elle n'avait jamais rencontrés chez ses hôtes.
« L'enfant avait des yeux clairs, précise Mrs Miles, un visage souriant, et portait des pantalons longs ainsi qu'un chandail blanc à col roulé. II courait parmi les autres enfants réunis pour dévorer des tranches de gâteau, mais lui-même ne mangeait pas. II ne disait rien et les autres ne semblaient pas le remarquer... Je n'ai plus pensé à lui jusqu'au moment où l'assemblée se clairsemant et les invités prenant peu à peu congé, j'ai remarqué qu'il n'était plus là.
Le lendemain, se souvenant de lui elle demanda à sa fille, âgée de huit ans, si elle savait qui était cet étrange petit garçon. Celle-ci n'avait remarqué aucun enfant répondant à sa description.
« Ce soir-là, reprend Mrs Miles, nos hôtes de la fête du baptême venaient dîner chez nous. J'ai repensé au petit garçon mystérieux et demandé une fois de plus qui il était. Après un silence, une expression étrange a marqué le visage de notre invitée. Au bout d'un moment elle a demandé: "Avait-il des cheveux clairs et un visage joli comme le coeur ? Portait-il un tricot et un pantalon long ? "
« Quand j'ai acquiescé, elle m'a semblé surprise mais a alors expliqué qu'au cours des quatre années qu'elle avait vécu avec sa famille dans cette maison, elle avait souvent vu cet enfant. La première fois elle avait cru qu'il venait de la rue en le voyant monter l'escalier. Mais la porte d'entrée se trouvait fermée à clé et, en fouillant l'étage, elle ne l'avait pas retrouvé. II apparaissait toujours quand elle était seule à la maison ou quand les enfants jouaient en haut et n'étaient pas auprès d'elle. II ne parlait jamais, mais sa présence était audible en ce sens qu'elle pouvait par exemple entendre les pas légers comme ceux d'un enfant dans l'entrée tandis qu'elle était occupée à la cuisine et, dès qu'elle en sortait, elle le voyait remonter l'escalier en courant. Arrivé au premier palier, il jetait un coup d'oeil malicieux par-dessus la rampe en souriant, puis repartait jusqu'en haut. Quand elle se lançait à sa poursuite, il demeurait introuvable. Une fois, elle entendit son propre fils, lui aussi âgé de trois ans, bavarder tout en jouant seul dans sa chambre. Quand il descendit, il lui dit qu'il parlait au petit garçon qui venait parfois jouer avec lui. »
Ces apparitions se répétèrent environ une douzaine de fois en quatre ans. Jusqu'au déménagement des habitants de la maison qui se trouvait au 10 Amyand Park Road. Pendant le déménagement, l'enfant courait dans toute la maison, semblant inquiet et contrarié. Les déménageurs n'ont, apparemment, rien remarqué. Comme le disait Jean-Jaurès « La mort n'est qu'un déplacement d'existence »
Les Anglaises de Versailles |
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Les Anglaises de Versailles, fantômes ou faille spatio-temporelle ?
Au château de Versailles, deux institutrices anglaises, lassées de suivre le groupe du voyage organisé auquel elles appartenaient, préférèrent flâner nonchalamment dans les jardins. Elles furent saisies d’une sensation étrange. En effet, le temps sembla s’arrêter tout autour d’elles. Le arbres semblèrent figés et le silence total. Elles reconnaîtront par la suite que cette impression de vide absolu dura réellement une fraction de seconde… Il s’agissait plus d’une impression que d’un fait bien réel.
Tout ceci se produisit au moment où, dans un kiosque construit au milieu d’une petite clairière, elles virent une jeune femme, vêtue d’un magnifique costume du 18ème siècle, qui pleurait en silence. Ne voulant pas la déranger, nos deux institutrices empruntèrent une allée et sursautèrent à la vue d’un homme, habillé lui aussi de vêtements d’époque. Il les croisât, son regard était grave et soucieux. Elles le suivirent du regard et le virent rejoindre la jeune femme du kiosque. Ils parlèrent et les sanglots de la femme redoublèrent.
Les deux anglaises poursuivirent leur promenade intriguée par ces deux personnages. Elles pensèrent à une équipe de tournage d’un film ou d’un documentaire mais une fois arrivé au château, elles ne virent ni matériel, camion ni quelconque metteur en scène.
Elles racontèrent cette rencontre à un guide qui fut assez dubitatif quant à la véracité des faits. En parlant, elles reconnurent sur un tableau la jeune femme du kiosque : c’était Marie-Antoinette. Le guide leur montra un autre tableau, d’un jeune homme qu’elles reconnurent aussitôt ; c’est lui qui avait annoncé à la Reine que le peuple marchait sur Versailles. En décrivant, avec de nombreux détails le kiosque, le guide réussit à l’identifier et le leur montra sur une petite peinture. C’était bien lui. Or au moment où s’est déroulée cette rencontre, le kiosque était détruit depuis de longues années.
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