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posté le 24-10-2010 à 15:18:31

L'APPEL DE L'OMBRE

Magie - Sorcellerie

L'appel de l'ombre

 

 

Voici une clairvoyance très efficace et complète du passé, présent et futur.

Lors de la pleine lune, mettez-vous tout nu, le dos à la lune, de telle manière que votre ombre se dessine sur le sol et que vous soyez à même de la voir sans difficulté. Fixez pendant un certain temps votre regard sur la nuque de l’ombre, et élevez-le ensuite au ciel. Si vous voyez une ombre complète de couleur grise, vous êtes sur la bonne voie. Posez-lui les questions voulues ou demandez-lui de voir des scènes du passé, du présent ou du futur. Elle répondra à toutes vos questions. Si vous ne voyez pas l’ombre, continuez vos pratiques jusqu’à ce qu’elle apparaisse. Elle apparaîtra assez rapidement, et les trois temps n’auront plus de secret pour vous.

Vous pouvez également pratiquer l’appel de l’ombre au lever du soleil, mais elle est plus efficace à la pleine lune. La lune augmente la sensibilité psychique et la voyance. Votre corps nu recevra mieux les rayons lunaires ; ils agiront en profondeur sur votre psychisme et vous serez en liaison avec le Réceptacle Astral. Les images venant de cette source inépuisable se refléteront sur l’ombre dans le ciel
 


 
 
posté le 24-10-2010 à 15:16:54

LES FANTÔMES DES TEMPLIERS

Magie - Sorcellerie

Les fantômes des Templiers

 

 

Le vendredi 13 octobre 1307, Philippe le Bel faisait arrêter tous les Templiers de France. Dans de nombreuses régions et de lieux où se situaient des commanderies templières, on raconte des histoires de fantômes liées à l’exécution des Templiers.

A Paris, dans la tour du Temple, un fantôme apparaissait dans la nuit du 3 au 4 avril et posait toujours la même question :
« Qui veut défendre le Saint Sépulcre ? ».
Une autre voix surgie des ténèbres répondait :
« Personne, le Temple est détruit »…

Le Duc de Lévis-Mirepoix, membre de l’Académie Française, rapportait que dans la chapelle templière située au Cirque de Gavarnie, dans les Pyrénées Orientales, on apercevait dans la nuit du 12 au 13 octobre un fantôme qui demandait :
« Qui défendra le Saint Temple ? ».
Six voix s’élèvent, celles des templiers qui reposent dans la chapelle, et déclarent par trois fois :
« Personne ! Personne ! Le Temple est détruit »…

Cette histoire sera reprise dans l'Aude et adaptée au château du Bézu, petite commune située dans l’Aude à quelques kilomètres du mystérieux village de  RENNES-LE-CHÂTEAU 

En contrebas de la soi-disant commanderie se situe une métairie qui a la particularité de posséder un puit dans lequel, jadis, a été jetée une cloche d’argent qui appartenait aux Templiers.

Dans la nuit du 12 au 13 octobre, la cloche sonnerait le glas tandis qu’une file de silhouettes blanches, les fantômes des Templiers, quitte le cimetière et monte vers les ruines de la commanderie.
Une fois les Templiers arrivés aux ruines, la cloche se tait… pour un an…

Anecdote  : Christophe Dechavane, à la fin des années 80, avait passé la nuit dans ces ruines avec son équipe de Ciel mon Mardi.

Addendum du 14/01/06 :

D'après les archives de la famille de Béarn, cette histoire remonterait au alentours de 1350.

"La nuit du 18 mars, au pied du cirque de Gavarnie, le spectre de Jacques de Molay surgit et pénètre sous la voute de la petite église dans laquelle on peut voir, conservés dans une armoire, les crânes des six Templiers échappés au massacre de Philippe le Bel et venus se réfugier dans les montagnes pyrénéennes."

Quand Georges Sand visita les Pyrénées en 1825, dans une lettre, elle écrivit à sa mère depuis Cauterets : "Nous avons joué avec les crânes des Templiers"
 


 
 
posté le 24-10-2010 à 15:14:03

ATTAQUÉE PAR LES FANTÔMES

Magie - Sorcellerie

Attaquée par un fantôme

 

 

Ce cas est vraiment isolé et extrêmement rare. Pour « s’amuser » à se faire peur , un jeune couple voulu aller visiter de nuit, un vieux cimetière abandonné qui a une particularité originale dans son aménagement.

Dans une certaine partie de l’endroit, les tombes sont disposées en forme de pentagramme (ou de pentacle) parfait… Un mur jouxte ce lieu et le couple découvrit qu’il y avait également d’anciennes tombes, de l’autre côté ; à l’extérieur du cimetière. Ils se concertèrent et décidèrent de franchir le mur et d’aller explorer, de l’autre côté, ces mystérieuses tombes.

La nuit était noire, sans la moindre clarté lunaire. Le silence était glacial. Se dirigeant dans le faisceau de leur unique lampe de poche, ils arrivèrent près des anciennes tombes. Il n’y avait aucun bruit. Ils étaient là, tous les deux mais pourtant une étrange sensation leur disait qu’ils n’étaient pas seul ; ils avaient l’impression qu’on les observait ou que quelqu’un se situait devant eux. D’un coup une sensation de chaleur se fit sentir dans le dos de la jeune femme qui se mit à hurler de douleur et de peur.

Une fois retrouvée la protection de leur doux foyer et sentant toujours une douleur dans son dos, elle le montra à son mari qui fut surpris de constater des griffures qui lacéraient le dos de son épouse. Un médecin l’examina et il ne put donner de conclusions.

Quelqu’un, car ce n’était pas un animal, avait griffé cette femme. Les vêtements étaient dans un excellent état, sans trace de griffes
 


 
 
posté le 23-10-2010 à 07:35:08

VIERGE NOIR

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Vierge Noire

La Vierge noire de l'église Saint-Victor de Marseille a une origine qui ne laisse aucun doute sur sa forme première, qui, de toute évidence, était la statue d'Isis. En l'an 416 de notre ère, un reli­gieux, Jean Cassien, qui venait de passer vingt-cinq années dans les couvents du Liban et d'Egypte, revint à Marseille, d'où il était originaire, en rappor­tant d'Egypte une statue de femme en bois noire. A l'église Saint-Victor, dans les catacombes, il installe cette statue, la débaptise, et instaure le culte de la vierge qui, assez rapidement, se propage en Gaule et y remplace la dévotion d'Isis et de Cybèle. Jean Cassien fut violemment combattu par le Nestorianisme, mais il parvint à faire condamner Nestorius au concile d'Ephèse en l'an 432. A ce même concile, soutenu par de nombreux fidèles du culte déjà très vivace de la Vierge, il se fait reconnaître officiellement par l'Eglise.

Aujourd'hui encore, le 2 février, jour de la Chandeleur, s'ouvre à Saint-Victor, une neuvaine à la Vierge noire. On célèbre l'office dans les catacombes et la tradition est de toucher la robe verte de la statue avec des cierges verts et de ne les allumer qu'ensuite. On y vend des pâtis-series dont la recette est gardée secrète de père en fils et qui se préparent elles aussi dans les catacombes ; elles portent le nom de « Navettes » et affectent très exactement la forme de la barque d'Isis.

A Chartres, où se trouve une Vierge noire, dont le culte se célèbre dans le puits des Saint-Forts, c'est-à-dire dans la crypte de la cathédrale, on pré-tend que cent ans avant la naissance du Christ on y adorait déjà une Vierge noire qui aurait été « celle qui devait enfanter ». Or, il se trouve que l'on vénère aussi à Chartres le voile de la Vierge, seul objet connu que la tradi­tion dit lui avoir appartenu, et qu'on ne peut manquer de mettre en parallèle avec le voile d'Isis.

A Rocamadour, on célèbre un culte à la Vierge noire, statue datant environ du xe siècle. La légende rapporte que Zachée, l'ancien chef des pu­blicains qui, après avoir reçu le Christ dans sa maison, avait donné la moi­tié de ses biens aux pauvres, serait, après la mort de Jésus, venu jusqu'en Gaule avec Véronique. Ils se seraient tous deux arrêtés dans la région de Bordeaux où Véronique serait morte. De là, Zachée seul serait parti à la recherche d'une région désertique pour y vivre en ermite, et se serait ins-tallé dans une vallée rocailleuse. Dans la solitude, il aurait sculpté dans un tronc d'arbre une statue de la Vierge, et aurait fait des miracles dans la région où on l'aurait considéré comme un homme plein d'amour. Après sa mort, on donna aux lieux qu'il habitait le nom de Roc de Saint Amadour. Au moment des guerres de religions, on découvrit sous la principale plate-forme de Rocamadour, un squelette très ancien qui fut brûlé par les pro-testants. On recueillit les cendres qui reposent dans une urne dorée. Au Moyen Age, la fameuse Vierge noire jouissait, en raison des miracles nom­breux qu'on lui attribuait, du privilège suivant : les condamnés qui s'enga­geaient à venir jusqu'à elle, leurs chaînes aux pieds, étaient, s'ils parvenaient à leur but, relevés de leurs peines. Il en venait de tous pays, et aujour­d'hui encore pendent à Rocamadour des chaînes d'origine hongroise, autri­chienne, allemande, espagnole, française, etc... ayant appartenu à des for­çats délivrés par la Vierge noire.

Il n'est pas besoin de rappeler ici dans ses détails, l'histoire de la Vierge noire de Boulogne-sur-Mer, datant de l'an 620 de notre ère, et qu'on prétend être venue de la mer sur une barque de pêche. A Vassirière, dans le Puy-de-Dôme, près du lac de Papin, existe aussi une dévotion très ardente à une Vierge noire. Elle est telle que la Vierge y a un séjour d'été et un séjour d'hiver et que son transport donne lieu à des cérémonies fastueuses. La Vierge noire de Fourvière jouit d'une dévotion toute particulière ; elle est couverte de joyaux inestimables, colliers d'émeraude et de diamant, col­liers de rubis, de corail rouge, etc... ; elle voisine d'ailleurs en parfaite intel­ligence avec la Vierge blanche. Il existe aussi une Vierge noire près du Havre, mais tout porte à croire qu'il s'agit d'une Vierge blanche taillée dans une pierre noire. Toujours est-il qu'on lui attribue le mérite d'avoir arrêté l'avance allemande en 1870  avec l'aide des militaires d'ailleurs. Il existe une Vierge noire à Barcelone, et une non moins authentique à Czetoskowa en Pologne... du moins s'y trouvait-elle, mais elle disparut assez mystérieusement quelque temps avant l'avance allemande en 1940. Malgré toutes les enquêtes et recherches, les envahisseurs ne purent jamais la retrou­ver, et à l'heure qu'il est, elle n'est pas encore sortie de sa cachette.

Toutes les Vierges noires sont à proximité de l'eau. De celles qui ont été perdues ou détruites ou camouflées... on ne sait rien... On sait pourtant qu'il existe à Chartres une petite Isis sur le socle de laquelle on a gravé une inscription latine à titre de naturalisation. On sait aussi qu'il existait à Paris, dans l'église Saint-Germain-des-Prés ancien temple d'Isis dont date en-core, pense-t-on, le bas de la tour carrée une statue d'Isis. Parce qu'un jour, une femme peu soucieuse de distinctions subtiles, alla prier devant cette statue, l'abbé Bellanger, alors curé de Saint-Germain-des-Prés, la fit mettre en pièces afin de conjurer le sacrilège et éviter le retour de pareils accidents. On ne sait pas quel saint la paroissienne avait cru prier, mais, du point de vue de la hiérarchie mythologique, elle ne risquait guère de se tromper à son désavantage. Bref, c'est au geste justicier de l'abbé Bellan­ger que nous devons de ne plus avoir de statue d'Isis à Paris. Mats comme les pouvoirs civils, avec toute leur naïve sottise, ont le mérite de se laisser porter par les courants collectifs, la barque d'Isis reste dans les armes de la ville de Paris. 

 

 

 

 

 
 


 
 
posté le 23-10-2010 à 06:45:05

LES MAISONS HANTÉES

fantome
 
 
 

Enquête faite en 1943 à Frontenay-Rohan-Rohan (Deux-Sèvres)

Ces faits sont fiables et véridiques, constatés par des gendarmes assermentés. Le 24 novembre 1943, deux gendarmes de la Brigade de Frontenay-Rohan-Rohan, se présentaient au domicile d’un villageois (Monsieur A.), à sa demande, car son épouse, sa petite-fille et lui-même avaient été témoins de faits étranges et inexplicables. La maison est composée d’un rez-de-chaussée et de deux étages. Le rez-de-chaussée est une grande pièce servant à la fois de pièce à vivre et de chambre à coucher. Le premier étage est une unique chambre avec son mobilier et le deuxième un grenier ; pas de salle de bain ni de WC, nous sommes en province, en 1943, le « confort moderne » n’étant pas disponible pour tout un chacun… Il n’y a qu’une seule issue pour pénétrer dans la maison : la porte d’entrée. Dès leur arrivée les gendarmes constatent que la pièce du rez-de-chaussée est « de fond en comble bouleversée ». « Des morceaux d’assiettes sont à terre près de la cuisinière. Des boîtes à épices, du linge et divers objets sont pêle-mêle sur le parquet. Le marbre d’une table de nuit est cassé en quatre morceaux.

Deux bandes de bois de quarante centimètres de long, cinq centimètres de large et trois millimètres d’épaisseurs, sont arrachés du bas du buffet. » Le locataire de la maison, un homme âgé et respectable, déclare que deux jours auparavant, le 22 novembre, vers 22 heures, sa femme et sa petite fille (âgée de 15 ans) sont venues le chercher sur son lieu de travail car tous les objets et les meubles changeaient de place tous seuls… A son arrivée il constata que la pièce, habituellement bien rangée, était un véritable capharnaüm. Il commença à rouspéter quand il vit le fourneau à charbon se déplaçait vers le centre de la cuisine où il fut renversé. Il entendit des «grattements » en provenance du buffet et trente minutes plus tard, l’une des portes de ce buffet se fendit en deux. D’un coup tout devint calme. Le couple s’installait auprès du feu tandis que la jeune fille se couchait dans le lit de la pièce. D’un coup les couvertures s’enroulèrent autour de son corps, et elle fut projetée à terre, « comme si on l’emportait ». Malgré ce tumulte, les grands-parents et la jeune fille se reposèrent et la nuit se passa sans encombre. Vers huit heures, le lendemain matin, des boites se trouvant sur la table se sont déplacées et le marbre de la table de nuit tomba et se brisa sur le sol. Un manteau s’est « promené » dans la pièce avant de retomber. De l’extérieur, le bruit était très fort, et des voisins entrèrent pour constater à leur tour, ces faits inexplicables. Certains rentèrent chez eux en hurlant de terreur. Un gendarme, qui passe devant la maison pour se rendre à la caserne annexe, entendit le bruit provenant de la maison et voyant l’agitation causée par le voisinage, entra et constata…. qu’il ne se passait rien d’anormal. Le désordre régnait mais il n’y avait rien de surnaturel. Au moment où il allait partir, une boîte métallique a été projetée de la table vers ses pieds. Il a constaté que personne n’avait bougé. Madame A. raconta ce qu’il s’était passé avant qu’elle aille cherché son époux. Elle déclara s’être couchée vers 21 heures. Sa petite-fille dormant dans le lit à côté. Elle entendit quelques grattements, pensant que ce bruit émanait du lit de la jeune fille. Au mois de mai, quelques phénomènes s’étaient produits mais « rien de bien méchant »… Ses bruits lui rappelèrent les événements de mai, elle sentit donc que quelque chose allait se passer… Soudain, le traversin s’est replié sur sa figure et les draps se retiraient. L’édredon s’est gonflé comme un ballon tandis que la tringle a rideaux cédait car quelqu’un ou quelque chose tirait sur le rideau. Les objets ont commencé a tomber de leur emplacement.

Le 24 novembre, à 13h30, Monsieur A. rappelait les gendarmes car sa petite fille ne pouvait rester assise sur une chaise. En effet, à chaque fois qu’elle s’asseyait, elle tombait, poussée par une force invisible. Les gendarmes constatèrent le phénomène quatre fois. Mr A. déclara vouloir porter plainte, pensant qu’on lui avait jeté un sort. Ils demandèrent à la jeune fille de regagner le domicile de ses parents et à Madame et Monsieur A. de passer la nuit chez des voisins. Il ne se passa rien dans la nuits ni dans la journée du 25. Toute la famille regagna la maison le 26 à 6h30. Vers 8h , des objets ont recommencé à se déplacer. Les gendarmes revinrent et constatèrent qu’une chaussure décollait d’une étagère pour atterrir sur le lit et un couteau se planter dans le plancher. Les gendarmes décidèrent de laisser l’un des leurs dans la maison durant toute la soirée et toute la nuit. Voici son compte rendu :

« A 17 heures étaient présents la grand-mère, Mme A..., la jeune A.. et moi-même. Comme un 'certain désordre régnait dans la pièce depuis le matin (bahut renverse) je dis aux deux fem¬mes : « Nous n'allons pas passer toute la nuit dans ce désordre, relevons le bahut ». Nous nous avançons tous trois et nous nous baissons pour effectuer le mouvement. A cet ins¬tant précis, un courant d'air glacé me pénètre et j'entend siffler à mes oreilles un objet qui va tomber à grand fracas, à quatre mètres de là, derrière le lit, alors que quelque chose était perdu en route durant la course. Nous aban¬donnons le bahut et recherchons la cause. Nous découvrons le tiroir du moulin à café sur la table et le moulin à café contre le mur derrière le lit. Ce moulin, parti de sur la cui¬sinière, avait traversé toute la pièce. A 17 h 10, un monsieur frappe à la porte et s'impose à nous (M. M..., vétérinaire) à ce moment j'étais sur la porte pour l'empêcher de rentrer. Mlle A... était à proximité de moi, la grand-mère auprès du feu. Un grand fracas, nous apercevons une boîte qui se plaque au mur à proximité du lit. C'était une boîte de farine qui, partie du potager derrière nous, avait franchi environ six mètres et semblait avoir été projetée avec beaucoup de force contre le mur. A 17 h 30, présents, la grand-mère, Mlle A... et sa maman venaient chercher une lampe. Soudain, un grand fracas contre une grosse casserole suspendue au-dessus de la cuisinière. Je ne réalise pas ce qui s'est produit, mais je constate que mon képi a disparu de l'endroit où je l'avais déposé. « Sur la boule de la rampe de l'escalier ». Nous le retrouvons intact derrière la cuisinière. Il a certainement frappé de son plat sur le plat de la casserole en raison du bruit énorme produit. A 17 h 45, j'ai demandé à rester seul avec Mlle A... La porte est fermée à clé. Je dis à haute voix : Ces bains glacés sont très désagréables, d'autre part il commence à y avoir trop de casse dans cette maison, en conséquence, je vais rester à condition qu'il n'y ait plus de dégâts. »En disant cela, je me penche sur la table avec la jeune A... pour lui faire lire quelques lignes sur un papier. Un fracas épouvantable et nous recevons sur la tête des centaines de morceaux de porcelaine. L'abat-jour de la lampe a fait les frais de la casse. Nous cherchons la cause et nous trouvons par terre un couvercle de boîte métallique; quant à la boîte, elle était sur le lit. Cette boîte, au dire de la jeune fille, était antérieurement sur la cuisinière. A partir de cette heure-là, aucun phénomène pouvant être exposé dans une déclaration n'eut lieu durant la nuit. Les deux femmes couchées et surveillées attentivement durant tout la nuit ne fournirent aucun élément à cette enquête. A 10 heures, constatant un heureux résultat dans la maison où aucune projection ne se produisait, contrairement aux jours précédents, Mlle A... fut amenée à la Gendarmerie où des instructions susceptibles de porter un arrêt momentané ou même définitif au phénomène lui furent données ainsi qu'à la famille qui consent malgré le calme revenu ce matin à se séparer durant une certaine période de Mlle A... Lecture faite, persiste et signe. »

A la lecture de ce document, on voit que les gendarmes pensent que la jeune fille est liée à la source des ces phénomènes. Elle est entendu et déclare :

« Je me nomme A... G..., 15 ans, née le 2 août 1928 à Niort (Deux-Sèvres), sans profession, demeurant chez mes parents à Frontenay-Rohan-Rohan (Deux-Sèvres). Au mois de mai dernier, alors que j'allais coucher chez ma grand-mère, mon grand-père prenant la garde à la presse à fourrage, au cour d'une nuit que je ne puis préciser, différents objets se sont mis à se déplacer. Je ne puis que vous confirmer les dires de mes grands-parents. J'ajoute néanmoins qu'un manteau de mon grand-père déposé par lui sur la rampe de l'escalier s'est mis à se promener dans la cuisine en direction du lit. A cet endroit, il s'est affaissé. Ce fait se passait au cours de la première nuit. J'en ai fait part à mon père qui m'a dit que si, j'avais donné un coup de couteau à ce vêtement, j'en aurais tué l'auteur. Le lendemain, alors, j'étais revenue chez mon grand-père, tous les objets se sont mis à nouveau à se déplacer. Mon grand-père à ce moment m'a dit : « Va-t-en, car tout va encore se casser ». Je vous affirme que ce n'est pas moi qui manœuvre à l'insu des gens. Je ne lis aucun livre de magie ou autre. Je ne suis fréquentée par personne. Je n'ai aucun souci en amour. Je suis réglée depuis le début de 1942. Je n'ai pas été indisposée depuis le 6 octobre 1943. Lecture fait, persiste et signe.

Après que la Gendarmerie ait entendu la jeune fille, son père prendra la décision de la faire embaucher à l’hôpital psychiatrique afin qu’elle puisse y travailler. Après un mois et demi, le médecin déclara que l’adolescente ne souffrait d’aucun trouble d’ordre psychique, psychologique ou psychiatrique. Le médecin contacta la Gendarmerie afin de faire une révélation importante dans cette affaire : La jeune fille avait avoué être l’auteur conscient de ces mystifications ! La presse locale se déchaînera, attaquant de toute part la « mystificatrice » et raillant tous les « soi-disant » témoins de bonne foi ayant vu des actes « soi-disant » inexplicables… Les journaux les appellent des hallucinés quand ils ne sont pas simplement traités de fous. Quoiqu’il en soit, les gendarmes ne croient pas un instant à cette histoire de mystification. Il ne faut pas oublier que certains ont été témoins de faits étranges et inexpliqués. De plus, il est difficile de croire que cette embauche dans un hôpital psychiatrique soit le fruit d’un simple hasard mais plutôt un début de manipulation orchestrée par le père de la jeune fille afin de faire oublier cette affaire et certainement afin que sa fille n’en souffre pas. Enfin, si cette demoiselle pouvait réaliser des tours de télékinésie aussi réalistes, elle devait posséder des dons d’illusionniste à faire pâlir d’envie David Copperfield… Néanmoins, elle réitèrera ses déclarations à des officiers de la force publique, en détaillant tous les trucs et astuces qu’elle avait utilisée afin de tromper sa famille, les nombreux témoins et les gendarmes. Elle laisse même sous-entendre que sa grand-mère n’est pas étrangère à certains faits, car reprochant à son mari de rentrer souvent ivre le soir, elle aurait voulu ainsi lui faire une farce…

================================ A 14 heures, de Mlle A... G., 15 ans, sans profession, demeurant chez ses parents, à fpntenay-Rohan-Rohan (Deux-Sèvres), actuellement à l'hôpital de Niort, née le 28 août 1928, à Niort (Deux-Sèvres) Tous les faits qui se sont passés chez mes grands-parents à Frontenay-Rohan-Rohan, aussi bien dans le courant du mois de mai que dans le courant du mois de novembre, ont été faits par moi. Au mois de mai, un soir, vers 23 h 30, mon grand-père étant absent, je me trouvais seule avec ma grand-mère. J'ai fortement remué la table de nuit et l'ai fait tomber. Le marbre s'est décollé et un coin s'est cassé. Ensuite, j'ai tiré le rideau du lit et l'ai fait tomber. Ma grand-mère a eu peur et m'a dit qu'il fallait se lever. C'est certainement des rats qui font cela, m'a-t-elle dit. Ce n'est pas la peine d'aller déranger grand-père de son travail. J'ai fait cela parce que j'avais vu au cinéma à Aulnoy (Nord), une petite fille faire ces choses à sa grand-mère. J'ai pensé que je pourrais bien en faire autant. Je suis repartie à Aulnoy du mois de juin au mois de septembre et suis revenue chez mes parents. Le lundi 22 novembre, vers 21 h 30, mon grand-père étant absent, il était veilleur à la presse à fourrage, et me trouvant seule avec ma grand-mère, j'ai recommencé mes aventures. Les grattements que ma grand-mère entendait étaient certainement faits par les rats, car il y en avait beaucoup à la maison. Je précise que ce n'est pas moi. [J'ai pris le traversin et l'ai replié sur notre figure.] [Je n'ai pas constaté que les draps étaient raides comme l'indique ma grand-mère.] Elle a frappé sur l'édredon avec un bâton, et c'est pourquoi il grossissait par endroits. C'était le volume du duvet qui le faisait. (C'est certainement ma grand-mère qui a fait tomber le rideau en le tirant par mégarde.) Je ne l'ai pas vu non plus se raidir. Il est très possible que ma grand-mère y ait touché à l'endroit où est la tringle. C'est normal qu'il soit tombé sur le sol pour rebondir et aller se placer sur une chaise. Ce n'est pas moi qui ai fait tomber le linge placé sur les deux chaises, c'est probablement ma grand-mère qui l'a fait en revenant de fermer la fenêtre de la chambre du premier étage. Je me souviens l'avoir éclairée au moyen d'une lampe pigeon; et elle voyait à peine à se conduire. Le choc que ma grand-mère a entendu provient de la baille que j'ai fait tomber. Le trois-pieds sur lequel était placé la baille a probablement été jeté dehors par une personne se trouvant dans la maison à ce moment-là. C'est en sortant avec ma grand-mère pour aller chercher mon grand père à la presse à fourrage, à 22 heures, que nous avons buté dans le trois-pieds placé à quelques mètres de la porte. (Au retour, mon grand-père a quitté sa cape et l'a placée sur la rampe de l'escalier. Nous nous sommes assis tous les trois auprès du feu, et vers 2 heures du matin mon grand-père nous a dit : « Regardez donc ma cape qui se déplace dans la maison. » Ma grand-mère n'était pas au coin du feu à ce moment-là, mais elle se trouvait dans la maison à ramasser des chiffons. Nous ne voyions pas trop clair, étant éclairés par la lumière du feu seulement. La cape est tombée près du lit. J'ignore si c'est ma grand mère qui l'a fait, en tout cas ce n'est pas moi puisque j'étais auprès du feu avec mon grand père.) Le lendemain matin, lorsque le gendarme B... est passé devant la maison, il s'est arrêté sur le seuil de la porte, et ma grand mère le mettait au courant de ce qui s'était passé la nuit, Mme G... s'y trouvait. Me trouvant dans la maison, derrière ma grand-mère, j'ai saisi une boîte métallique sur la table et l'ai lancée dehors ; la boîte est allée tomber sur la tête de Mme G..., tandis que le couvercle est tombé aux pieds du gendarme. J'ai fait vite pour ne pas qu'on m'aperçoive. Ma grand-mère elle-même n'a pas vu mon geste. Au moment où M. B... D. se trouvait à la maison, j'ai pris un coussin sur une chaise et l'ai lancé sur la cheminée. J'ai rasé la figure de B... Je profitais de l'obscurité pour le faire, et de ce fait il était difficile de voir mes gestes. B... avait pourtant allumé sa lampe électrique, mais c'était trop tard, j'avais fait mon coup. Quant à l'emballage de la boîte à sucre, c'est moi qui l'ai fait glisser sur le parquet en le poussant rapidement avec un doigt. Là encore, M. B..., qui me regardait avec sa lampe, n'a pas aperçu mon geste. Je me suis assise sur une chaise et me suis laissée tomber volontairement, soit en avant, soit en arrière ou sur le côté. Le gendarme fait une erreur en disant qu'il a vu les quatre pieds de la chaise se soulever en même temps que les miens, cette chose n'était pas réalisable. J'ai été projetée hors de mon siège volontairement. Ce même gendarme a vu de la fenêtre se déplacer une chaussure que j'ai prise sur l'étagère et lancée sur le lit. Il ne pouvait pas la voir au point de départ, la visibilité étant masquée par l'escalier. Je vous assure que c'est moi qui l'ai fait. Je n'ai pas vu de couteau se planter sur le parquet sous la table comme l'indique le gendarme. Ce couteau de boucher, qui sert à couper des pissenlits, était suspendu à l'escalier. Je l'ai pris et j'ai lancé, le manche en l'air, pour ne blesser personne; il est tombé à côté de mon grand-père, à plat sur le parquet. Mon grand-père s'est étonné de ce qui se passait et ma grand-mère lui a répondu C'est le fantôme qui fait danser toutes lés affaires. En effet, aussitôt après le couteau j'ai lancé dans le milieu de la maison, pince, tenailles, sécateur. Je vous assure que je rigolais de voir le gendarme et mon grand-père regarder les objets tomber. Ma grand-mère était au premier étage et n'a rien vu. Mon grand-père est allé appeler les voisins et leur dire que les objets dansaient dans la maison. J'ai ensuite saisi une boîte dans laquelle se trouvaient des boutons que j'ai lancée sur la tête de ma grand-mère; tous les boutons sont tombés à terre. J'ai saisi les brosses à habits et les ai lancées dans la cheminée, une boîte contenant des reçus que j'ai lancée dans le coin du buffet, la jaquette de ma grand-mère que j'ai lancée vers la porte. Je n'ai pas touché aux serviettes suspendues près de la fenêtre, ni à la brosse à laver placée dans l'évier. Ma grand-mère n'en est peut-être pas étrangère car elle se frappait beaucoup moins que mon grand-père à ce sujet. En ce qui concerne le bahut, je l'avais posé légèrement sur- une bûche, et lorsque ma grand-mère est passée auprès, pour prendre son gilet placé sur une chaise, elle l'aura certainement fait tomber en butant dans une bûche. Lorsque M. Q... montait au premier étage, j'ai secoué la salière qui est tombée par terre et s'est cassée. M. Q... ne s'est pas aperçu de mon geste. Le 26, vers 18 h 30, M. le capitaine se trouvait chez ma grand-mère. Au moment où il relevait le bahut avec ma grand-mère et moi, j'ai saisi d'une main le moulin à café qui se trouvait sur la cuisinière et l'ai caché derrière mon dos. J'ai profité que le capitaine était courbé pour le lancer vivement dans sa direction, mais l'objet ne l'a pas attrapé. Le tiroir est allé tomber sur la table et le moulin derrière le lit J'ai oublié de vous dire que dans l'après midi, vers 16 heures, au moment où le capitaine se trouvait dans la maison et qu'il refusait l'entrée aux voisins et aux curieux, j'en ai profité pour saisir une boîte à farine placée sur la cuisinière et l'ai lancée contre le mur de la maison. La porte se trouvant entr'ouverte, un monsieur dont j'ignore le nom a dit au capitaine : C'est la petite fille qui fait cela. - Non, monsieur, c'est un esprit qui le fait Toujours le même soir, il faisait déjà bien nuit, le capitaine se trouvait auprès de la cuisinière, tournant le dos à la rampe de l'escalier et causant avec maman, j'ai saisi le képi qui se trouvait sur la rampe de l'escalier, je l'ai caché derrière mon dos et un instant après, au moment où il s'en attendait pas, j'ai lancé le képi dans les casseroles pendues à l'étagère à côté de la porte. Le capitaine, sur pris de ce bruit, a regardé et s'est aperçu que son képi avait disparu. Contrairement à ce qu'a déclaré le capitaine, je ne sentais pas d'air glacé, mais puis qu'il m'en parlait, je disais comme lui. Ce n'est pas moi qui ai cassé l'abat-jour, je prétends qu'il l'a été par la chaleur de la lumière d'une lampe pigeon placée sur la table dessous la lampe suspendue au plafond par un crochet. Cette lampe était suspendue à 50 centimètres de la lumière de la lampe pigeon et celle-ci éclairait assez fortement. Il n'y aurait rien de surprenant que l'abat-jour ait éclaté et c'est pourquoi les éclats ont voltigé un peu partout. Quant à la boîte métallique que le capitaine a trouvée sur le lit et son couvercle par terre, ces objets y étaient auparavant. Sa place était sur la cuisinière, mais elle n'y avait probablement pas été mise dans le courant de la journée, d'ailleurs le désordre régnait dans la maison. Je n'ai pas touché à la cravache ni aux gants du capitaine, je ne serais pas surprise que ce serait l'acte d'un journaliste, étant donné qu'ils étaient plusieurs dans la maison à ce moment-là. Je me souviens en avoir vu un assis sur une marche de l'escalier de la chambre et se relever quelques minutes après, se dirigeant vers le lit de ma grand-mère. Je n'ai pas remarqué s'il a placé un objet dans le lit. Je n'ai pas recommencé mes plaisanteries parce que je ne voyais plus rien à déplacer. Je regrette sincèrement mon acte et je demande à ce que mes parents et grands parents ne le sachent pas car je suis sûre que l'entrée de la maison serait interdite pour moi. Lecture faite, persiste et signe.

La jeune fille était donc devenue une grande « prêtresse » de l’illusion… Les journaux la crurent mais les gendarmes restèrent dubitatifs. Il ne s’est plus jamais rien produit d’anormal dans cette petite maison de Frontenay-Rohan-Rohan. L’affaire a été classée et les gendarmes un peu trop curieux, remis à leur place par leur hiérarchie.

Mais coup de théâtre en février 1944, la demoiselle revient sur ses déclarations, affirmant n’être pour rien dans les événements de 1943, et « qu’elle ne reconnaît pas du tout s’être livrée à des actes de supercherie. » Elle a également déclaré ne plus vouloir se rendre chez ses grands-parents.

 


 
 
 

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